Un carnet bleu...

Propos lavallois d'actualité politique, économique, fiscale, linguistique, footiste et autres bidules, en différé...

Un jour aux millionnaires FTQ et CSN...

Au quatrième jour de la semaine, nous reprenons donc notre lecture des affaires syndicales et syndicalistes. Affaires qui appartiennent aux paradis fiscaux multimillionnaires du Québec. A la FTQ et CSN principalement.

La première nous rappelle que, dans cette boite de millionnaires qu'est la FTQ, il s'y passe des choses étonnantes. Non seulement du fait que son président, Michel Arsenault, est un copain d'Antonio Accurso, profitant des croisières en yacht super luxueux et nanas inclus, cela sans qu'il ait à s'expliquer à la télé comme Zampino, mais aussi qu'il y a, à la division construction, des dépenses somptueuses alléchantes que nous aimerions tous pouvoir imiter.

Le deuxième nous rappelle que, dans l'autre boite multimillionnaire qu'est la CSN, on y pratique toujours la politique de la mise à mort des malades, à la santé soviétique publique, juste pour faire obstacle au secteur médical privé. Si vous avez été alarmés par la récente nouvelle à l'effet que les soins médicaux aux urgences des hôpitaux se sont encore détériorés, jusqu'à 34 heures d'attente à Maisonneuve-Rosemont, et bien vous n'aurez aucun répit ou porte de sortie pour rester en vie. Car, la CSN fait toujours et encore pression sur les politiciens afin qu'ils tuent tout ce qui peut émerger des soins médicaux au privé.

Voilà, la table est mise... Bon courage !...

Le ménage est loin d’être terminé
Jocelyn Dupuis a commencé à dépenser outrancièrement sur son compte de dépenses un jour X et au bout de six mois il a été congédié de la FTQ-Construction.

En six mois il a englouti 125 000$. Quand on lui a demandé s'il croyait que c'était normal, il a dit : « Oui, c'est comme ça depuis toujours à la FTQ-Construction et mes comptes de dépenses avaient été dûment approuvés par l'exécutif ». Si j'étais un travailleur syndiqué - ou non - cotisant à la FTQ-Construction je voudrais en savoir plus sur l'usage qui est fait de mon argent. Est-ce exagéré d'exiger quelques réponses à des questions simples?

Questions
Et des questions il y en a. Permettez-moi d'en énumérer quelques-unes.
Depuis quand avait lieu le grand train de vie de Dupuis aux frais des travailleurs?
Quels sont les gestes qui ont été posés pour récupérer l'argent des travailleurs (Dupuis a quand même été congédié le 15 septembre )?
Pourquoi Jean Lavallée a-t-il approuvé les comptes de dépenses à leur face même excessifs?
Et ce Lavallée a-t-il pris sa retraite ou occupe-t-il un poste d'officier au sein du syndicat? Ce n'est pas clair.
Pourquoi Dupuis a-t-il eu droit à une prime de séparation de 140 000$ s'il a été congédié pour cause?
Pourquoi s'insurge-t-on quand un patron quitte son entreprise avec sa prime stipulée au contrat alors qu'on est muet lorsqu'on verse une prime à la fraude venant d'un leader syndical?
Pourquoi ne pas rendre publics tous les comptes de dépenses des dirigeants de la FTQ et de la FTQ-Construction pour les derniers 5 ans? Par souci de transparence. Juste le montant dépensé par dirigeant par année? Rien de nominatif.
Pourquoi si la FTQ-Construction est indépendante, la FTQ a-t-elle exigé et obtenu la démission de Dupuis?

Quelle « force morale » permet à une organisation de dicter des nouvelles règles d'éthique et superviser leur application à une autre organisation indépendante d'elle?
Que se serait-il passé si l'« organisation indépendante » avait refusé d'obtempérer?

Pourquoi Tony Accurso est l'« ami » de tout le monde dans le domaine de la construction? Qu'est-il arrivé de la notion d'« apparence de conflit d'intérêts »? ça ne s'applique plus? Tout le monde peut faire ce qu'il veut, et quand on se fait prendre on qu'à jurer sur tous les dieux que jamais on a interféré dans le processus?

Maintenant que fait-on?
Pour ma part, je m'empresserais de répondre à toutes ces questions avant d'être forcé d'y répondre sous serment dans une éventuelle commission sur l'industrie de la construction, que plusieurs commentateurs appellent déjà de leur voeux d'ailleurs. Ce ne sont là que des questions légitimes et normales dans les circonstances. Et cette réticence à y répondre qui rendent ce dossier interminable, qui lui donne des jambes, comme on dit en anglais.

Ce n'est rien de personnel, c'est tout de systémique. C'est tout le mouvement syndical qui a déjà souffert et qui souffrira davantage si on ne met pas fin à l'omerta à la FTQ. L'obligation de transparence est exigeante en 2009 pour tout le monde. Et plus les organisations sont grandes plus l'obligation l'est aussi. Sous cet angle, le mouvement syndical a manqué le virage de la modernité, de la transparence et de la démocratie.

Au gouvernement de prendre ses responsabilités et de protéger les travailleurs qui se sentent floué
Daniel Audet
Premier vice-président du Conseil du patronat du Québec
le 19 avril 2009


Propos...
Toutes des questions qui resteront sans réponse. Déjà qu'il est impossible d'obtenir une copie des états financiers de la FTQ, juste pour savoir combien d'impôts et de taxes qu'ils n'ont pas payés sur leurs revenus et profits, imaginez le problème de savoir ce qu'il y a dans les comptes de dépenses.

Surtout, de combien sont les salaires du copain de Accurso, Michel Arsenault, et ses acolytes directeurs au CA de la FTQ. Mission impossible, quoi.

La CSN réclame l'arrêt du transfert de chirurgies vers le privé
Alors que l'hôpital du Sacré-Coeur de Montréal va bon train vers une entente avec une clinique privée pour y transférer une partie de ses chirurgies d'un jour, la CSN a exhorté le ministre de la Santé, Yves Bolduc, à mettre un frein à ce processus.

Les appels d'offres se sont terminés hier, et l'hôpital souhaite pouvoir faire son choix pour le mois de mai. L'entente de cinq ans permettra à l'hôpital de déléguer à une clinique médicale spécialisée certaines chirurgies d'un jour, notamment celle de la cataracte, que l'établissement ne peut réaliser faute de personnel pour faire fonctionner les salles. «On sait qu'il y a 1000 chirurgies par année qu'on devrait faire et qu'on ne fait pas», a dit Josée-Michelle Simard, porte-parole de l'hôpital du Sacré-Coeur. «Les entrées à l'urgence augmentent constamment», dit-elle en parlant d'une augmentation de 2000 entrées par année.

Argument injustifié
Pour la CSN, cet argument ne justifie pas le recours au privé. Selon les données de la centrale, le manque de ressources humaines ne compte que pour 4 % de toutes les annulations chirurgicales pour les dix premières périodes de 2008-09. C'est une question d'organisation, soutient Francine Lévesque, présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux, qui représente quelque 3200 employés de l'hôpital du Sacré-Coeur.

Un comité se penche actuellement sur des solutions pour permettre une optimisation des ressources et une meilleure utilisation des salles d'opération. «Mais pendant ce temps, on donne contrat à long terme au privé. Ça vient discréditer les travaux qui se font», croit-elle. La CSN souhaite que le ministre Bolduc fasse volte-face et rejette ce projet d'entente avec une clinique privée, comme il l'a fait récemment pour deux autres projets de cliniques privées d'ophtalmologie, à Saint-Jérôme et au CHUM.

L'hôpital du Sacré-Coeur a déjà une entente depuis 2007 avec la clinique Rockland MD, où 1000 chirurgies ont été réalisées en 2008-09. La nouvelle entente de cinq ans que souhaite signer la direction de l'établissement pourrait, à terme, ne pas être reconduite si elle ne s'avère plus nécessaire. «Mais tant qu'on n'est pas capables de répondre à la demande, on en a besoin», a précisé Mme Simard.
Lisa-Marie Gervais
Le Devoir - vendredi 10 avril 2009


Propos...
Bien entendu... La priorité ici pour les syndicaleux, incapable de répondre aux besoins des malades, c'est de ne pas permettre au privé de soigner les malades. Mieux vaut laisser les patients devenir aveugles, que le privé. Vive le public soviétique syndiqué, quoi !...

Libellés : ,

De... sp et al... le... 28.5.09, ,

Le PMQ tortionnaire des malades...

Poursuivant toujours la variété de sujets, après les sportifs, les journalistes déphasés, la langue de l'économie en crise et les journaux à papier qui croulent sous le poids de la concurrence des nouvelles technos, nous en sommes à contenter les fanas du bordel inimaginable de la santé soviétique, propre aux Québécois.

Dans ce vieux reportage du désormais célèbre «éclair» Robitaille, nous apprenions que le parti des soviétiques, marxistes de tout acabit, boycotteur du JdeM, s'est réjouit d'une suspension de la loi 33 qui permettait au cliniques privées de traiter les malades torturés par les listes d'attentes interminables. C'est comme si on se réjouissait d'outre passer un jugement de la cour suprême, pour en venir à imposer aux pauvres citoyens de paysans, la vision communiste des péqouistes devenus maroiistes. C'est le retour à la dictature, imposée par le fait d'un monopole d'état.

Le nouveau ministre de la santé, Bolduc, à donc du céder au chantage faute de solutions à des problèmes techniques, insolubles.

Loi sur le privé en santé...
Le PQ veut l'élimination du règlement Couillard

Québec - En suspendant l'application du règlement de la loi 33 sur le privé en santé, le gouvernement Charest s'est «rendu aux arguments» de ceux qui souhaitent un système de santé québécois public. C'est ce qu'a soutenu hier Bernard Drainville, critique péquiste en matière de Santé.

Le député péquiste réclame que le gouvernement «élimine» carrément le projet de règlement qui devait entrer en vigueur ces jours-ci, car il pourrait selon lui permettre le «développement anarchique» des cliniques privées. Adoptés par décret par le Conseil des ministres, les règlements viennent préciser les grands principes qu'on retrouve dans les lois. «Si le ministre veut effectivement attendre neuf mois [jusqu'au 30 septembre] avant de l'appliquer, pourquoi est-ce qu'il ne l'élimine pas tout simplement ?» a lancé M. Drainville.

Le projet de règlement avait été adopté par l'ancien ministre libéral de la Santé Philippe Couillard, qui s'est joint à l'été 2008 à Persistance Capital Partners (PCP), firme qui chapeaute les cliniques privées Medisys. Des circonstances que M. Drainville a qualifiées hier de «troubles» et sur lesquelles le commissaire au lobbyisme enquête, a-t-il noté. Le nouveau ministre de la Santé, Yves Bolduc, dit avoir suspendu le projet de règlement pour des «raisons techniques».

Le PQ demande au gouvernement de profiter de ce délai de neuf mois pour tenir un débat sur l'encadrement du privé en santé au Québec. Selon M. Drainville, plusieurs acteurs sociaux, notamment les syndicats (lesquels ont annoncé qu'ils contesteraient le règlement devant les tribunaux), souhaitent la tenue d'un tel débat. Et ce, même si les consultations sur la question ont été nombreuses: les rapports Clair et Castonguay entre autres, qui plaidaient pour une place accrue du privé en santé.

Se basant sur ce dernier rapport, M. Drainville a soutenu qu'au Québec, environ 30 % des dépenses en santé sont faites actuellement au privé. «Nous disons 30 %, c'est assez.» Il a rappelé que pendant la campagne électorale, le PQ s'était engagé à limiter les opérations offertes dans le privé aux hanches, aux genoux et pour les cataractes, les trois étant prévues dans la loi 33.
Antoine Robitaille
Le Devoir - vendredi, 9 janvier 2009


Propos...
Naturellement, la priorité des députés du PMQ est de protéger les commissions de protection que leurs amis de la mafia syndicale prélèvent sur les paies des travailleurs de la santé. En bloquant puis éliminant tout service médical offert par le privé. C'est à dire sans syndicats et leurs coûts en dépenses de protection.

Naturellement, le député Drainville se fout éperdument si des milliers de malades se voient, encore une fois, privés de soins de santé pour des problèmes de genoux, hanches et cataractes. Ben quoi... Ils n'ont qu'à aller à l'extérieur du Québec, tel que chez les Américains de Burlington, s'ils sont trop pressés et au bord de l'irréversible.

Mais la mentalité d'un système médical public à 100% syndical, ne changera jamais chez les marxistes du PMQ. Advienne que pourra, voir même sur la mort des malades en attente d'une chirurgie depuis deux ans.

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De... sp et al... le... 5.3.09, ,

Le bonheur de la médecine privée...

Une lecture légère, le temps de laisser respirer un peu les très occupés billettistes réguliers du Bleu, poursuivons nos découvertes. Dans la médecine, santé soviétique du Québec, bien sûr.

Bien... Pour alléger les angoisses et les craintes causées par le dernier billet, à propos de la guerre que mènent les centrales syndicales multimillionnaires contre la santé au privé, revoyons un peu, comme ça, ce que peut produire comme expérience cette fameuse expression de «médecine à deux vitesses».

C'est à dire, une fois pris au piège de la torture du public québécois, les souffrances qui en découlent poussent, parfois, les malades à jouer de l'ingéniosité pour ne pas se faire traiter comme des soviétiques ou de simples morceaux de viande à la file d'attente obligatoire pour se faire soigner convenablement.

Voici donc une petite histoire, expérience étonnante, qu'à découvert notre pupiteuse des vacances, justement durant les vacances des joyeuses fêtes. C'est de tout repos, avec un dénouement heureux en prime...

Médecine à deux vitesses
Depuis quelques mois j'ai des problèmes de digestion qui ne font qu'empirer. J'en ai parlé à ma doc en juillet et elle m'a envoyé valser en me disant que ça devait être mon intolérance au lactose. Fin de la citation.

J'ai téléphoné à la clinique la semaine dernière, n'en pouvant plus, et on m'a dit qu'il fallait maintenant se présenter à la clinique à 7h du matin, se mettre en ligne à l'extérieur, que les portes ouvriraient vers 9h et qu'une fois les noms donnés il fallait s'attendre à se faire dire que c'était complet et aller quêter des soins ou un diagnostic ailleurs...

C'est 10 fois plus rapide chez le vétérinaire!! Nous avons un sérieux problème au niveau des soins de la santé, vous le savez tous comme moi...

Chéri s'est alors énervé, devant la perspective que j'aille passer 2 heures debout au petit matin avec les températures matinales qui sont autour des 3C ces temps-ci. Il m'a demandé de me trouver un médecin dans le privé. Oufff.. pas évident.

Après avoir trouvé une clinique privée qui font les ultrasons, échographies etc. je les ai contacté pour demander s'il n'y aurait pas un généraliste sur place. Elle m'a répondu par la négative mais m'a quand même donné un nom de médecin qui pratiquait dans le même édifice. J'ai téléphoné et j'ai eu un rendez-vous mercredi, soit 3 jours plus tard.

Mon rendez-vous était à 4h. Je suis arrivé 10 minutes à l'avance et on m'a dit d'attendre que l'infirmière vienne me voir pour l'ouverture du dossier. Nous nous sommes installé dans la salle d'attente qui avait tout d'un magnifique salon avec son foyer et ses bouquets de fleurs tout partout. Dans un coin, une petite table avec une machine à expresso, tasses, choix de tisannes, frigo et tout. Le grand confort quoi! Musique de fond, tapis et même la réceptionniste semble sortir tout droit d'un fantasme avec sa voix douce et ouatée!

À 4h pile, l'infirmière est venue me chercher et on a rempli un questionnaire.

Ensuite j'ai rencontré la doc. Mi-trentaine, blonde, très belle et surtout très efficace. Elle facture $100.00 par 15 minutes donc pas une minute à perdre. Prise de tension, palpation de l'abdomen qui sous une pression bien sentie m'a fait presque pliée en deux. Le côlon, selon elle. Après avoir vérifier les ovaires qui semblaient normaux et les reins qui semblent bien fonctionner, le côlon semblait vraiment être le problème. Même qu'elle est allé plus loin. Quand je lui ai mentionné être devenue enceinte avec la pilule à 46 et 47 ans, elle a tout de suite pensé à la mal-absortion, donc selon elle je pourrais être intolérante au gluten!

J'ai différents tests et analyses à passer, elle a même parlé de coloscopie...Je lui ai demandé combien de temps ça prendrait avant d'avoir un rendez-vous pour ce genre d’examen, elle m'a répondu : Ah mais c'est une clinique privée aussi! Vous aurez le traitement 'poupoune de luxe' vous aurez le rendez-vous en moins de deux semaines max!!

Rassurant quand même de savoir qu'avec un peu de cash je vais me faire soigner comme il faut. C'est juste très triste pour ceux qui n'ont pas les moyens....Vous ne verrez jamais Couillard assis dans une salle d'attente, ça je vous le garanti!

Publié par Pur bonheur à l'adresse 09:20
vendredi 21 novembre 2008


Propos...
Bon... Préparons-nous... Il y aura certainement des lecteurs dans la salle qui seront abasourdis d'apprendre que, dans la médecine privée, la priorité c'est le malade et non la convention collective ou la file d’attente soviétique.

C'est à dire... Pas de file d'attente à l'extérieur, pas de liste d'attente, pas de rendez-vous trois heures avant la consultation. Et, pas un an d'attente pour un examen comme à l'hôpital public syndiqué, mais deux semaines au max.

Les joies de la médecine privée, quel bonheur, c'est incroyable. Un vrai traitement digne d'un humain. Sans tenir compte que tous les déboursé, avec reçus, sont déductibles d'impôt, évidemment... Aaaaaah !...

Libellés :

De... sp et al... le... 29.1.09, ,

Un système de santé en concurrence...

Au suivant dans la séquence des billets, nous en somme au 21 août et à la santé publique.

C'est à ce moment, à la suite d'un changement de ministre de la santé à Québec, que cet étrange point de vue est apparut dans les médias. C'est, je crois, une de ces occasions qui n'arrivent qu'une fois l'an, traiter de concurrence dans la prestation des soins afin d’améliorer l'accessibilité et contenir les coûts milliardaires.

Tout en prenant soins de déconfondre les confondus. Un régime de santé public et universel ne veut pas dire restreindre la prestation des soins médicaux aux seuls organismes gouvernementaux. Ce régime peut aussi inclure les soins offerts par des entrepreneurs et cliniques privées, avec ou sans but lucratif.

Pour un système de santé public et accessible,
faisons place au privé!
Plusieurs personnalités du domaine de la santé ont affirmé leur volonté de défendre le régime public afin d'assurer la qualité et l'universalité des soins. Dans leur Déclaration de Montréal, ces médecins contribuent à semer la confusion entourant la présence du privé en santé. Ils associent système de santé public et prestation des soins par des organismes gouvernementaux.

Or la qualité d'un système de santé public n'exige aucunement que la prestation des soins elle-même soit assurée par un monopole bureaucratique gouvernemental. La seule façon pour les citoyens et les patients de se convaincre que le système est efficace, c'est de mettre en concurrence tous les fournisseurs de soins de santé. C'est ce qu'on pratique dans presque tous les domaines de notre vie privée et publique. Pourquoi pas en santé?

Notre système de santé souffre de la puissance de groupes d'intérêts politiques, professionnels et syndicaux, qui défendent une organisation du travail inefficace et une absence d'obligation de rendre des comptes.

Il devrait revenir au secteur gouvernemental de définir la couverture, en quantité et en qualité, du régime de santé public et d'en assurer l'accessibilité. Mais il devrait revenir au secteur privé, composé d'une multitude d'organismes en concurrence, d'entreprises d'économie sociale, de coopératives et de sociétés privées, à but lucratif ou non, d'offrir ces services, en vertu de contrats octroyés par les autorités gouvernementales. Tant mieux si les organisations incompétentes ou inefficaces qui empoisonnent et emprisonnent notre système de santé public devaient, lorsque mises en concurrence, disparaître et laisser la place à des organisations plus compétentes et plus efficaces.

Pour se convaincre de l'intérêt d'ouvrir notre système de santé aux entreprises privées, considérons le cas de la France. Loin d'être à l'abri de toute critique, le système français obtient tout de même de meilleurs résultats que le nôtre sur plusieurs plans, y compris en ce qui a trait aux files d'attente et au taux de décès évitables dus à des soins de santé déficients. Or la France fait une grande place aux prestataires privés, souvent à but lucratif.

En 2005, on dénombrait en France 1052 établissements de santé privés à but lucratif, soit 37 % du total, représentant 21 % des lits. Ces établissements privés à but lucratif réalisent 50 % des chirurgies de l'appareil digestif, 40 % des chirurgies cardiaques, 75 % des opérations de la cataracte et 30 % des accouchements. Fournisseurs publics et privés sont pleinement intégrés au régime public d'assurance maladie, qui couvre les dépenses aux mêmes conditions, que ces dépenses aient été engagées dans un établissement privé ou public. La moitié des citoyens à faible revenu choisissent librement d'être soignés dans le privé!

La concurrence amène les établissements à innover pour améliorer la qualité de leurs services et limiter leurs coûts. Il n'est pas surprenant de constater que les Français montrent un des taux de satisfaction les plus élevés au monde à l'égard de leur système de santé.
Marcel Boyer
Vice-président de l'Institut économique de Montréal
Titulaire de la Chaire Bell Canada en économie industrielle de l'Université de Montréal
jeudi 21 août 2008


Propos...
Les avantages additionnels des entrepreneurs et des cliniques privés à but lucratif, intégrés au régime de couverture publique, sont…

En plus du reste, au bout du compte ils paient des impôts corporatifs sur les profits. Une manne supplémentaire au Ministère du revenu. Ce que les OSBL et les organismes gouvernementaux ne font pas.

C'est aussi la concurrence que ces entrepreneurs privés font aux hôpitaux soviétiques publics, obligeant ces derniers a être plus efficaces et à réduire leurs déficits. En plus d'éliminer les vilaines files et les listent d'attentes interminables du tout public 100% syndiqué.

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De... sp et al... le... 24.10.08, ,

Santé soviétique en marche...

Autre semaine, autre cas de fonctionnement merdique de la santé soviétique du Québec. Autre cas des conséquences de l’héritage du PSQ au gouvernement, du public soviétique obligatoire mur à mur, que le bon doc Couillard essaie de nous passer comme une saloperie normale.
Comment fait-on lorsque la clinique publique n’a plus de médecin en service ? Que songer à l’hôpital soviétique public signifie des files et des heures d’attentes interminables, en plus des risques de mourir avec une infection à la C difficile, conséquence de l’insalubrité légendaire.

Pour le prix d’un billet de hockey...
À la suite des usuelles complaintes concernant la médecine en pratique privée des gau-gauchistes Khadir et de la FTQ (on repassera pour l’originalité des idées), je désire vous faire part d’une situation réelle : la nôtre.
Ma conjointe est atteinte de sclérose en plaques. Un traitement de chimiothérapie, il y a maintenant deux ans, a affaibli son système immunitaire de manière appréciable. Ses déplacements (en fauteuil roulant, je le souligne) lui causent de fortes douleurs et une grande fatigue. Elle a contracté une sévère bronchite la semaine dernière, qui a nécessité une consultation auprès d’un médecin.
Nous avons donc appelé à notre clinique médicale habituelle où un gentil répondeur nous a appris qu’il n’y avait aucun médecin en service, et ce pour toute la semaine. Efficacité quand tu nous tiens...
Irions-nous à l’hôpital ? Certainement pas, elle en reviendrait abîmée et plus malade à cause de la fragilité de son système immunitaire. Six heures d’attente pour une ordonnance est de toute manière totalement ridicule. Sans parler de l’insalubrité qui est maintenant la norme dans ces endroits.
Une rapide recherche sur l’internet m’a permis de trouver un médecin qui se déplace à domicile. Appel en après-midi. Un être humain comme vous et moi me répond, et me donne les détails pertinents. Le lendemain à 11h, un médecin de 30 ans d’expérience s’est présenté chez moi et a prodigué les soins nécessaires. Coût ? Semblable au prix d’un billet pour une personne d’un match de hockey au Centre Bell, hot-dogs et bières flat inclus.
Nous ne sommes pas riches, loin de là. Mais il arrive un moment où il faut mettre les valeurs et le bon sens au bon endroit. Alors, à vous, M. Khadir, qui n’avez sans doute jamais eu à vivre de telles angoissantes situations, à vous syndicalistes de mes deux qui vous gargarisez d’une navrante idéologie dépassée qui ferait se retourner dans sa tombe Karl Marx, et même à vous, M. le ministre Couillard, qui endormez le bon peuple avec vos soporifiques discours creux et démagogiques, je dis ceci: mêlez-vous de vos affaires et laissez-nous nous occuper de notre santé nous-mêmes, nous en sommes fort capables sans l’intervention de vos incompétences et votre manque d’humanité.
« Laissez-nous nous occuper de notre santé nous-mêmes ! »
Serge Denault
L’auteur habite à Pointe-Claire.
mercredi, 28 novembre 2007


Propos...
Elle est bonne. Six heures d’attente à la clinique de l’hôpital juste pour une ordonnance. Une chance, à l’urgence de l’hôpital c’est au moins 22 hrs d’attente, même à l’institut de cardiologie. Ça c’est le système de santé à quotas public, 100% syndiqué, qui engloutit 22 milliards de nos impôts l’an. Dont 400 millions vont dans les coffres des syndicats via les commissions prélevées sur les salaires de leurs membres.

Combien de fois les soviétiques du système de santé ont-ils répétés dans les médias que la santé au privé coûte plus cher. Comme s’il y aurait un choix entre la torture des files d’attentes, l’insalubrité de l’hôpital public qui apporte la mort à la C difficile et des soins chez soi à l’heure convenue pour le coût d’un billet de hockey. Un coût parfaitement déductible d’impôt, en plus.
Quant au politicien Couillard et les morts sur liste d’attente cachés, que peut-on dire de plus qu’un médecin spécialiste d’expérience n’a aucune compétence en matière d’administration publique.

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De... sp et al... le... 17.12.07, ,

Mythes de la santé américaine vs soviétique…

Pendant que le système de santé soviétique du Québec rationne toujours les soins requis par les malades, malgré les morts sur liste d’attente, selon la volonté des lobbies néocastristes et des syndicats néocommunistes, plutôt que de déclarer une catastrophe et faillite, l’actualité de cette semaine en provenance de l’Alberta nous apporte un autre exemple de ce qui peut se produire dans un système universel qui interdit le privé.
Il n’en faillait pas plus pour qu’un membre, mémoire d’éléphant, réclame que l’on passe enfin ce point de vue qui pourrait nous rappeler pourquoi et comment, dans certains cas, le système de santé américain fonctionne et sauve des vies. C’était durant les vacances, le 5 juillet dernier…

Des mythes
Le système de santé américain n’est peut-être pas aussi pourri que certains voudraient bien nous le laisser croire

Avec la récente sortie du « documentaire » Sicko, du réalisateur Michael Moore, le système de santé américain fait l’objet d’une couverture médiatique importante. Or voici quelques faits identifiés en juin 2005 par mon ancienne collègue Norma Kozhaya de l’Institut économique de Montréal (références à l’appui).

1) 84,4% des Américains détiennent une assurance privée. Et en ce qui concerne les 15,6% d’Américains non assurés, il importe de préciser que 27% le sont pour moins d’un an. Qui plus est, près du cinquième des non assurés sont en fait des familles à haut revenu qui ont les moyens financiers de se payer une assurance, mais qui choisissent volontairement de ne pas le faire. Enfin, pour ceux qui sont réellement involontairement dépourvus d’une assurance santé, ce qui est le cas de plusieurs « working poor », cela ne signifie aucunement qu’ils n’ont pas accès à des soins de santé. Par exemple, ils ont accès aux « county hospitals » qui soignent les pauvres gratuitement. Toutefois, même dans ces cas extrêmes, les délais d’attente pour des services spécialisés sont souvent comparables, voire même meilleurs, que ceux pratiqués au Québec. Par exemple, le délai d’attente moyen pour des traitements de radiothérapie dans ces « county hospitals » pour les pauvres est, au Texas, d’environ trois semaines! On peut lire davantage à ce sujet en consultant notamment le rapport de la Kaiser Commission on Medicaid and the Uninsured à:
www.kff.org/uninsured

2) Les dépenses publiques de santé sont plus importantes aux États-Unis qu’au Canada, et ce même à parité de pouvoir d’achat (Éco-Santé, OCDE 2004, Paris, 2004, CD-ROM). Ainsi donc, ceux qui prétendent, et ils sont nombreux ces jours-ci, que le système de santé américain est « entièrement privatisé » sont complètement dans les patates.

Soyons clair. Le système de santé américain souffre de plusieurs problèmes importants, notamment ceux-ci: le traitement fiscal des assurances, la très faible participation directe des assurés aux coûts des soins et la surréglementation de l’offre d’assurance. Ceci étant dit, quand une maladie grave mettant leur vie en danger assaille des personnalités québécoises issues du monde politique ou du monde des affaires, il est fréquent de voir celles-ci se rendre aux États-Unis d’Amérique afin d’y recevoir leur traitement. Ainsi donc, le système de santé américain n’est peut-être pas aussi pourri que certains voudraient bien nous le laisser croire Note(s) :
Michel Kelly-Gagnon
L’auteur est président du Conseil du patronat du Québec. Il signe ce texte à titre personnel.
La Presse - jeudi 5 juillet 2007


Propos…
Le cas de cette semaine… Une mère enceinte de quadruplés a été obligée de traverser la frontière de l’Alberta pour aller accoucher au Montana, là où il y avait le personnel et la technologie nécessaire à son cas particulier, semble-t-il. Hé ben… Cela me fait remémorer le cas des Ontariens obligés de se rendre à Buffalo pour le dépistage du cancer par le PEP, résonance magnétique, car le système public ontarien n’avait en tout que la moitié de l’équipement que l’on retrouvait dans cette seule ville américaine.
Maintenant, pour les réguliers du Bleu, une mise à jour de l’article de Norma pour vos archives…

Le système de santé canadien est-il vraiment un modèle?
Norma Kozhaya

Dans son film Sicko, Michael Moore propose une critique cinglante du système de santé américain et un éloge inconditionnel des systèmes canadien, français, britannique et même cubain.
Évidemment, on peut pardonner au cinéma de montrer une certaine caricature de la réalité et de présenter seulement un côté de la médaille, ce qui est justement le cas de ce film traitant des différents systèmes de santé. Il est donc utile d'effectuer une mise au point et de ramener le débat sur des faits et des comparaisons valables. Chacun des systèmes comporte ses forces et ses failles et on doit s'inspirer des qualités des autres tout en essayant d'éviter leurs défauts. S'il est vrai que le système de santé aux États-Unis souffre de plusieurs problèmes et qu'il est loin d'être parfait, les causes de ces problèmes ne sont pas celles qu'on pense.
Un système totalement privé?
Contrairement aux mythes qui circulent, les dépenses publiques de santé sont plus importantes aux États-Unis que dans la plupart des pays de l'OCDE et d'importants régimes publics d'assurance maladie existent dans ce pays. Parmi les 30 pays de l'OCDE, les États-Unis sont au neuvième rang, juste derrière le Canada, pour ce qui est du ratio de dépenses publiques de santé par rapport au PIB (6,8 et 6,9% respectivement).
Les problèmes du système de santé américain découlent, en grande partie, non pas de son caractère privé — le système suisse est fondé sur des assurances privées et n'a pas les mêmes problèmes — mais plutôt de la lourde réglementation à laquelle il est soumis et de la façon dont le système d'assurance fonctionne. Le traitement fiscal favorisant les assurances obtenues auprès des employeurs et la faible participation directe des assurés aux coûts des soins sont en partie responsables du gonflement des primes d'assurance et de la présence d'une certaine proportion de personnes non assurées ou mal assurées.
Des systèmes parfaits totalement publics?
Le système de santé canadien souffre à son tour de plusieurs maux. Les listes d'attente pour les interventions chirurgicales et les tests diagnostics continuent de s'allonger malgré l'injection de milliards de dollars supplémentaires. Le Canada est l'un des rares pays qui, en même temps, dépense un fort pourcentage de son PIB en santé (9,9% en 2003 contre une moyenne de 8,7% pour l'OCDE) et connaît des problèmes importants de listes d'attente. Pour ce qui est de la scène de l'attente aux urgences au Canada — attente qui ne dépasse pas les 45 minutes — elle se passe de commentaire pour tout Canadien ayant expérimenté l'attente aux urgences.
Dans les deux autres modèles, soit le modèle français et britannique, comme dans la grande majorité des autres pays de l'OCDE qui ont un accès universel aux soins de santé, le secteur privé occupe une place assez importante. Ce rôle passe par l'une ou l'autre des formes suivantes: fourniture de soins de façon privée avec financement public, financement privé par les assurances et des contributions des usagers et partenariats public-privé pour l'ensemble des soins de santé, y compris les soins assurés par le régime public.
En France, le chiffre d'affaires de la Générale de Santé, le plus grand groupe français d'établissements de santé privés, s'est élevé à environ 2,5 milliards de dollars canadiens en 2006, une hausse de 21,3% par rapport à 2005. Quelque 5 200 médecins exercent au sein de ses cliniques. Au Royaume-Uni, le gouvernement a mis les hôpitaux publics en concurrence entre eux et aussi avec des établissements privés (souvent la propriété d'entreprises étrangères) pour accroître leur productivité et réduire les listes d'attente. Ailleurs, comme à Stockholm en Suède, le recours au privé a également permis de réduire les listes d'attente et d'accroître la productivité du système.
Quelles sont les solutions?
Que le système de santé américain ait besoin de réforme, c'est sans doute vrai. D'ailleurs, c'est aussi le cas pour les autres systèmes présentés. Les réformes les plus innovatrices permettant d'améliorer le système de santé américain passent par une responsabilisation accrue du patient-consommateur. Il n'est pas étonnant que ces solutions ressemblent à celles proposées pour remédier aux problèmes du système de santé canadien. On parle notamment de comptes d'épargne-santé aux États-Unis et de contributions de l'usager au Canada.
Parallèlement, comme cela se fait dans d'autres pays, différents mécanismes d'exemptions, de maximums annuels ou de crédits d'impôts peuvent être prévus pour assurer l'accès aux moins bien nantis et aux patients aux prises avec des maladies graves. Une libéralisation des mécanismes de l'offre, aussi bien sur le plan de la fourniture de soins que celui du financement, est également nécessaire pour accroître la productivité dans le système de santé. Ces solutions, nécessaires même si elles sont un peu complexes, dépassent malheureusement le cadre de n'importe quel film de divertissement.
Norma Kozhaya est économiste à l'Institut économique de Montréal.
www.cyberpresse.ca (Le Soleil), 13 juillet 2007


Propos…
Au Québec, les lobbies corporatistes et le monopole des syndicats néocommunistes se foutent bien des malades en priorité. Ils préfèrent de loin le «tout public», c’est à dire le rationnement des soins et l’absence de soins aux malades sur liste d’attente, malgré les morts. Seuls les tribunaux peuvent obliger le ministère, les corporatistes et les syndicalistes à prodiguer les soins requis dans un délai court et permettre la participation du privé. Autrement, il faut aller à l’étranger.

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Le monopole santé soviétique, ébranlé… 2…

Tout comme les prévisions de la météo, trois jours après le passage de l’ouragan de catégorie cinq, FSSS-CSN, pour faire peur aux malades et au public, menacer le gouvernement et les politiciens qui ont une crainte jaune aiguë de la pègre syndicale multimillionnaire, une autre organisation syndicale parmi la centaine s’est permis une sortie dans les médias.

Cette fois pour nous rappeler, peut-être, que l’électorat moyen est composé d’une bande d’abrutis mal informés qui ont peur de tout ce qui menace les soins médicaux public même en faillite, sans remplacement, et croient tout ce qu’on peut leur jeter dans la figure de propagande néocommuniste déguisée sous les plus beaux apparats de la vérité, bien sûr. Quoi d’autre !…

Notez qu’il n’y aura pas de mots dire à propos des files d’attentes et des morts à l’urgence, ni des listes d’attentes interminables par milliers pour les prélèvements et le dépistage des cancers. Ni des morts sur ces listes d’attentes que l’on cache. Il s’agira plutôt de nous dire qui fait mieux, si vous pouvez oublier les listes un moment, et qu’il en coûte moins cher. Comme quoi 22 milliards par an à la santé soviétique, quelque 88 milliards au bout de quatre ans sans aucune amélioration, c’est un coût exorbitant moins cher. Cela, dans un état de santé syndiquée et soviétique ou le privé parallèle est interdit. Hé oui… Bon…

Pour l’exercice… Étant donné que l’auteure est syndicaliste VP au monopole APTS, donc ennemie certaine de tout ce qui n’est pas sous son contrôle, chaque fois que vous voyez le mot «public» remplacez-le par «syndiqué» s’il y lieu, pour voir la vraie perspective de ses propos. Notez aussi que, arrogant et blagueur infatigable, je ne blague pas lorsque j’écris «néocommuniste» ou «soviétique», ce sont les expressions « État social québécois » et «notre système de santé» de l’auteure qui confirmeront son choix de régime politique pour le Québec et sa main mise sur l’organisation des soins médicaux.

Privatisation des soins de santé: le public fait mieux et coûte moins cher
Luce Leblanc

L’entente de principe que négocie actuellement l’Hôpital Sacré-Coeur avec le centre médical RocklandMD pour sous-traiter des interventions chirurgicales est un pas de plus dans la voie de l’ouverture au privé. C’est une tendance qui nous interpelle, car il existe d’autres solutions que la privatisation pour assurer à chaque patient la garantie d’obtenir les soins auxquels il a droit.
Plutôt que de travailler en concertation avec l’ensemble des intervenants du réseau pour éliminer les irritants, le gouvernement s’apprête à démanteler un des plus grands piliers de l’État social québécois en prêtant aveuglément foi à l’argumentaire voulant que seuls les partenariats publics privés sont en mesure de sortir notre système de santé du marasme. Pourtant, de nombreuses voix se sont élevées par le passé pour dénoncer les illusions créées par ce point de vue trompeur.
Le problème n’est pas de déterminer la place que doit occuper le privé pour corriger les problèmes d’accès aux services de santé, mais plutôt de trouver les meilleures solutions disponibles pour en améliorer l’accès et la qualité.
La privatisation n’est pas une panacée pour y arriver, mais plutôt une solution facile qui, à moyen et long terme, ne portera pas ses fruits. La véritable solution passe par des changements plus difficiles à implanter, mais le gouvernement doit faire preuve de vision pour qu’à long terme, notre système se remette sur les rails.
Les effets pernicieux du privé
Les exemples sont nombreux pour illustrer l’effritement progressif du réseau de la santé et des services sociaux au profit d’intérêts commerciaux, ce qui n’est pas sans conséquence pour la population. En période de pénurie, le recours accru au secteur privé mobilise des ressources autrement disponibles pour le secteur public. L’équation est fort simple: plus le privé est sollicité, plus les pénuries de personnel seront névralgiques dans le réseau public.

De façon générale, le secteur privé s’occupe des cas plus légers, laissant au secteur public les cas lourds qui nécessitent temps et expertise. Le personnel du réseau voit donc ses tâches s’alourdir. Par exemple, dans le domaine des laboratoires, les partenaires privés ne s’intéressent qu’aux analyses rapides et peu coûteuses laissant au secteur public la charge des analyses complexes et très coûteuses. Évidemment, il est extrêmement important que les patients soient traités dans des délais raisonnables, mais nous croyons qu’ils peuvent l’être dans le réseau public et près de leur domicile. L’expérience des blitz de traitements des patients en attente de soins pour le cancer du sein et de la prostate illustre clairement que, lorsque le gouvernement et les syndicats s’assoient pour négocier de bonne foi, des solutions émergent. D’ailleurs, ces solutions coûtent généralement beaucoup moins cher que les traitements à l’extérieur de la province ou au privé.

Dans le même ordre d’idées, l’APTS estime que le gouvernement fait fausse route en faisant appel aux services de cliniques privées spécialisées. Il serait nettement plus rentable d’investir les sommes requises dans le réseau public. C’est encore la meilleure façon d’éviter que les médecins et autres professionnels et techniciens ne privent le réseau de ressources précieuses. C’est aussi la meilleure garantie quant à la responsabilité face à la gestion et à la prestation des services. Pourquoi ne pas plutôt miser sur des cliniques publiques?

Prenons l’exemple des cliniques affiliées qui effectueraient un grand volume d’opérations de la cataracte, ce qui «viderait» à terme les listes d’attente. Pendant ce temps, le public se chargerait des interventions plus complexes, et soit dit en passant plus coûteuses. Ne devrait-on pas tout simplement développer au public des cliniques spécialisées pour ces chirurgies? Il est vrai que pour certaines interventions, dont celles que le gouvernement compte déléguer à des cliniques affiliées, les blocs opératoires des centres hospitaliers sont coûteux à utiliser. Voilà une raison de plus pour investir dans des installations légères - et publiques - pour faire ces chirurgies. (…)

Soyons clairs, il n’y a aucun médecin qui, dans une clinique privée, maintient ses opérations s’il est déficitaire. Il y a assurément un impératif de rentabilité à respecter. Or, pourquoi enrichir un entrepreneur privé qui risque de drainer les ressources humaines du public alors que nous pouvons obtenir les mêmes résultats, à moindres coûts? Ne serait-il pas plus logique d’amortir les coûts d’équipements du public puisque, de toute façon, c’est encore l’État qui paie, dans la majorité des cas, quand les médecins «traversent la rue» pour pratiquer en clinique privée?

Contrairement aux préjugés qui collent très souvent aux syndicats, la position de l’APTS dans ce débat n’est pas en faveur du public à tout prix. Nous constatons tout simplement qu’il n’existe actuellement aucune preuve que le privé peut faire mieux et coûter moins cher. Dans ce contexte, nous proposons d’investir dès maintenant dans le réseau public pour le doter de cliniques «publiques» qui offriront exactement les mêmes services que ceux qui sont de plus en plus légués au privé.
Luce Leblanc :
Vice-présidente de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux, une organisation syndicale qui regroupe 26 000 professionnelles et techniciennes.
Le Devoir - Libre-Opinion - lundi 13 août 2007


Propos…
Comme nous avons déjà constaté par le passé, la pensée néocommuniste se préoccupe en priorité et mise tous ses efforts sur la préservation de son monopole et de ses revenus de commissions syndicales. Quelques 26 millions l’an dans ce cas. Plutôt que les attentes à l’urgence ou les tortures et les morts sur liste d’attente.

Voici la propagande qui décrit l’objectif capital du monopole syndical… «Plutôt que de travailler en concertation avec l’ensemble des intervenants du réseau pour éliminer les irritants, le gouvernement s’apprête à démanteler un des plus grands piliers de l’État social québécois».Il n’y a qu’une réponse à cette connerie…. Depuis quinze ans l’organisation soviétique syndicale actuelle à la santé ne fonctionne pas, c’est une faillite totale absolue. Elle cache les morts à l’urgence et sur les listes d’attentes et elle coûte plus cher que la totalité des impôts perçus au Québec. Elle a engloutit 88 milliards de nos impôts depuis quatre ans, sans aucun progrès notable aux urgences, à l’élimination des listes d’attentes, ou aux pénuries à répétition d’infirmières et de médecins spécialistes. En plus, elle en est rendue à pas une, mais cinq vitesses, si vous avez bien compté, bien sûr.

Sont état actuel est si catastrophique que le Ministre de la santé en est rendu à son dernier soupir de libéral moribond, obligatoirement obligé de confectionner des listes des maladies et chirurgies qui seront traitées aux cliniques privées avec ou sans assurances, parce que le public syndical soviétique désorganisé est incapable de respecter les dernier délais médicaux. Incapable d’éviter de défoncer les budgets. Une faillite de 400 millions de déficits l'an aux hôpitaux, au total.

Ça saute aux yeux… Il n’y a plus de santé universelle accessible et fiable quand il faut faire la file pendant un an pour obtenir un service aussi simple qu’un prélèvement et analyse sanguine. Deux ans pour les chirurgies aux hanches, genoux et cataractes. En plus d’interdire, quand même, les assurances pour les chirurgies des hernies, varices, hémorroïdes et certaines chirurgies en dermatologie, en urologie et en gynécologie, déjà offertes par des cliniques privées.

«…mais le gouvernement doit faire preuve de vision pour qu’à long terme, notre système se remette sur les rails». (Luce Leblanc )

Ça c’est la vp qui dit au gouvernement ce qu’il doit faire, pendant que son organisme est contre un plan d’amélioration de la performance, contre le développement des prestations de services et contre le recours aux ppp. Le tout au seul profit d’intérêts syndicaleux. Comme ce bijoux absolument abrutissant… « En période de pénurie, le recours accru au secteur privé mobilise des ressources autrement disponibles pour le secteur public.»

Non mais, en période de pénurie, comment le recours au privé peut-il mobiliser des ressources disponibles au public ? Quand ce recours comble justement la pénurie crée par l’état syndical du public.

Enfin… Il est temps de se débarrasser de la propagande néocommuniste syndicale centrés sur le système de travail et essayer des moyens et des méthodes centrées sur le malade et qui fonctionnent. A bas les syndicalistes «publiques» financées par l’État, obnubilés par leur monopole créateur de files d’attentes et de morts.

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Le monopole santé soviétique, ébranlé… 1…

L’ouragan de catégorie cinq, tant attendu de la part des syndicats néocommunistes pour protéger leur monopole dans les hôpitaux publics et ainsi leurs revenus de commissions par millions, s’est déclenché la semaine dernière. Déjà, le politbureau des syndicaleux agite les épouvantails de catastrophe dans tous les sens et menace les administrations qui n’ont pas obtenus à genoux leur consentement, en désespoir de cause. Ça, c’est vraiment le pathétique des vieux syndicats à la santé publique, mentalité de l’ère soviétique, qui refait surface.

Projet de PPP à l’hôpital du Sacré-Coeur
Les syndicats sont en furie

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS) de la CSN est catégorique. Pas question d’accepter que l’hôpital du Sacré-Coeur transfère des patients à la clinique privée Rockland MD pour des chirurgies d’un jour. Plaidant le manque d’infirmières désireuses de travailler au bloc opératoire, la direction de l’hôpital entrevoit de faire opérer des patients au privé sans qu’ils aient à débourser un sou.
C’est justement la question de la pénurie d’infirmières qui fait sortir la FSSS-CSN de ses gonds. « La clinique Rockland MD est en recrutement de personnel infirmier. Où est-ce que vous pensez qu’ils vont le trouver, ce personnel-là, si ce n’est pas dans le secteur public ? » a déploré Francine Lévesque, présidente de la FSSS-CSN.
Sur le site internet de la clinique Rockland MD, l’invitation est claire. La clinique recherche activement des infirmières pour son bloc opératoire. Et pas n’importe lesquelles : celles qui seront embauchées doivent avoir au minimum trois ans d’expérience.

Au service de la clinique privée, finis les longues nuits de garde, les fins de semaine de travail et les horaires de soir. Et ce, même si les salaires sont sensiblement les mêmes, si l’on ne tient pas compte des avantages sociaux. La FSSS-CSN reproche également à la direction de l’hôpital de ne pas l’avoir consultée. « Nous sommes choqués parce que les syndicats du Sacré-Coeur ont fait savoir à la direction dès le mois de juin qu’ils étaient prêts à travailler de concert avec elle pour trouver des solutions à la pénurie de main-d’oeuvre, s’est exclamée Mme Lévesque. Mais nous n’avons pas été mis au courant du projet : nous l’avons appris en lisant les journaux ! »

L’hôpital du Sacré-Coeur a préféré ne pas faire de commentaire. La direction a aussi refusé de dire à La Presse si elle prévoyait rencontrer le syndicat avant que la décision finale ne soit prise. Du côté du CHUM, on ne s’alarme pas du projet de partenariat avec le privé de l’hôpital du Sacré-Coeur, même si des infirmières pourraient être tentées de faire le grand saut. On concède tout de même que, là aussi, le manque d’effectifs est criant. « La pénurie d’infirmières est un problème important qui se voit dans tous les centres hospitaliers », reconnaît Nathalie Forgue, conseillère en communication pour le CHUM.
Blain-Juste, Marie-Ève
La Presse - Actualités, vendredi 10 août 2007


Propos…
Comme on peut le constater, encore une fois, la priorité des néocommunistes syndicalistes n’est pas le patient, les malades qui subissent les tortures des listes d’attentes. Le malade, cochon de contribuable payeur d’impôt à la santé, n’est que marginal. On s’en fout s’il passe de trois mois à deux ans sur une liste en attente de soins, à la file soviétique, juste pour avoir un minimum de traitements, même sans grande qualité.

Ce qui importe en priorité au politbureau FSSS-CSN c’est de protéger son monopole par une main mise sur l’administration de l’hôpital et par ce fait préserver leur organisation du travail et les revenus de commission qu’ils prélèvent sur les cheques de paie. Tout en éliminant quelconque compétition, tout autre choix pour le personnel infirmier qualifié qui ne veut pas travailler pour le syndicat FSSS-CSN. Quoi d’autre…

Au passage, n’oublions pas de noter la propagande néocommuniste abrutissante. Le «travailler de concert avec elle» veut dire que la FSSS-CSN tient à diriger l’administration de l’hôpital en sa faveur, jusqu’à l’asphyxie s’il le faut. Jusqu’à ce qu’elle cède à ses exigences exorbitantes sur les tâches, poste par poste. Comme dans le temps ou il y avait jusqu’à 200 unités syndicales de négos pour un seul hôpital, ce qui paralysait totalement son administration au détriment du patient, malade. Quoi d’autre…

Enfin, une bonne bataille qui s’amorce et qui risque de faire grand bien aux malades, patients.

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