Croissance faible et lente, fermeture d'Electrolux...
17.3.11

Tout comme d'habitude, l'éconoencrise maintient sa cote de popularité. Même si le nombre de fichiers au répertoire temp est relativement stable. L'action y est moins pressante, mais tout de même d'une stabilité étonnante. Le plus étonnant c'est que, grâce à ce mode blogue, nous pouvons court-circuiter les rédacteurs et journalistes, et passer aux faits éconos qui intéressent les lecteurs.
La semaine dernière... Une nouvelle brève intéressante. La chambre basse nipponnaise a approuvé une rallonge budgétaire de quelque 44 milliards d'euros. Incluant une mesure de soutient à l'emploi des jeunes.
Puis... Ce fut une bonne nouvelle. Les prévisions de la croissance du PIB furent haussées de 3,9 % à 4,5 %. Malheureusement, avec cette récente catastrophe, tremblement de terre et tsunami, dans quelques mois nous sauront à quel degré l'écono nipponnaise a été endommagée ou partiellement détruite.
Cette semaine à l'éconoencrise... Nous en sommes à 73 fichiers et en décembre 2010. Des lectures qui instruisent, que vous ne trouverez pas ailleurs, il va sans dire.
Toutefois, exceptionnellement, notre associé à l'éconoencrise dit qu'il veut introduire une dose de mixité, à nos lectures. Aux prévisions et rapports de l'écono internationale, nous ajoutons un volet local fort intéressant. Nous parlerons en plusieurs épisodes, de la fermeture de l'usine Electrolux. Pour le plus grand bonheur des adeptes du libre échange, évidemment.
En première lecture... Débutons par l'OCDE. Une brève du Monde nous dit que l'organisme a présenté son étude de la zone euro. Concluant que de lourdes incertitudes planent toujours sur la reprise écono en crise. Quoi d'autre !...
En seconde... Enfin nous abordons un dossier de l'éconoencrise locale, tant négligé. Parmi les nombreux reportages annonçant, non pas les effets bénéfiques de l'ALENA, mais plutôt la délocalisation de l'usine Electrolux, de l'Assomption à Memphis. Une première réaction nous fait part d'un plan, appelé contre-attaque, en cinq temps.
Bien sur, dans ce reportage vous ne trouverez pas une explication limpide. À savoir pourquoi dans une région fortement syndicalisée ou les salaires sont de 46 % supérieurs qu'ailleurs dans la zone de l'ALENA, il y a tant d'acteurs écono qui sont surpris, voir outrés, de la décision de fermer et de relocaliser l'usine. Autre preuve, indirecte, que la théorie de l'écono du savoir, n'est qu'une grande fumisterie inventée par des imbéciles bardés de diplômes, quoi. Bonne lecture.
L'OCDE prédit une croissance "faible" et "lente" dans la zone euro...
L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a présenté, lundi 13 décembre, son étude sur la zone euro, concluant que des "lourdes incertitudes" planent toujours sur la reprise économique. Si celle-ci "est maintenant en cours", elle sera probablement "faible" et "lente", d'autant que la réduction des déficits, "priorité immédiate", pourrait "freiner" la croissance "à court terme", note l'organisation.
Outre les déficits, le rapport pointe "les déséquilibres très marqués dans certains pays" de la zone euro, qui "se sont accumulés" avant la récession et qui ont aggravé la crise dans les Etats concernés, "avec des retombées dans l'ensemble de la zone euro". Le rééquilibrage "prendra du temps" et sera "difficile", surtout dans les pays très déficitaires, où il faudra, selon l'organisation, adopter "une très grande rigueur dans le domaine des salaires et des prix". L'OCDE estime qu'"une baisse des salaires et des prix […] pourrait devenir inévitable" dans certain pays.
GOUVERNANCE "RENFORCÉE"
L'OCDE souligne deux solutions pour que la croissance de la zone euro reparte à la hausse. Dans un premier temps, "il est crucial que le système bancaire retrouve sa bonne santé pour soutenir la croissance". Pour cela, "de nouvelles opérations de recapitalisation des banques pourraient être nécessaires", mais il faut, dès que possible, "mettre fin au soutien du système financier". L'organisation prône la création "d'un ensemble complet d'instruments crédibles, efficaces et harmonisés pour le règlement des défaillances bancaires" ainsi que la multiplication des "tests de résistance".
Deuxièmement, souligne le document, la gouvernance de l'Union économique et monétaire doit être "renforcée", car elle "est venue compliquer la coordination de la réponse à la crise, l'échelon national conservant un grand nombre de pouvoirs et les échelons de l'UE et de la zone comportant de multiples acteurs". Les buts de cette gouvernance doivent avant tout être la surveillance des déficits budgétaires et de l'endettement, avec la possibilité de sanctionner les pays qui ne respectent pas leurs engagements.
Des signes de convergence dans l'activité de nombreux pays
L'Allemagne et le Japon devraient connaître une stabilisation de leur rythme d'expansion, alors que les Etats-Unis, la Chine et dans une moindre mesure la France montrent des signes d'amélioration, selon des indicateurs avancés de l'OCDE. Les perspectives de croissance continuent de différer entre les grandes économies mais des signes de convergence dans les rythmes d'activité apparaissent pour de nombreux pays, comme les Etats-Unis, la Chine, et dans une moindre mesure, la France.
REUTERS/© Pichi Chuang / Reuters
LEMONDE.FR 13.12.10 14h18

(Montréal) Moins de 24 heures après avoir appris la fermeture du plus gros employeur privé des environs, le milieu économique de L'Assomption et des environs, réuni en cellule de crise, organise une contre-attaque en cinq temps.
«On ne baisse pas les bras malgré l'annonce d'hier», dit d'un ton décidé Joffrey Bouchard, directeur général du centre local de développement (CLD) de la MRC de L'Assomption, qui a coordonné la réunion d'hier matin.
Dans un premier temps, les députés péquistes de la région ont été mandatés pour convaincre le gouvernement provincial d'y aller d'un effort supplémentaire au-delà de ses programmes réguliers d'aide aux entreprises pour convaincre Electrolux de revenir sur sa décision.
Ensuite, la mairesse Louise Francoeur réclame une rencontre d'urgence avec la direction de l'usine dans le but d'obtenir le plus d'informations sur les raisons de la fermeture et sur les étapes à venir. Le fabricant d'électroménagers verse 316 000$ en taxes annuellement à la Ville, soit 1,4% de l'ensemble de son impôt foncier perçu, d'après Dominique Valiquette, trésorier municipal.
«Apparemment, il y aurait une étude réalisée par l'usine qui dirait que l'usine de L'Assomption ne serait pas viable, dit au téléphone Claude Ouellet, président de la chambre de commerce de L'Assomption, qui avait participé plus tôt à la cellule de crise. On voudrait la consulter, peut-être y trouvera-t-on des choses erronées?»
Pour sa part, le CLD s'attelle à cerner les véritables impacts liés à la disparition prochaine de cet important donneur d'ordres en sus de la perte des 1300 emplois directs chez Electrolux. Le CLD prendra contact avec les sous-traitants du manufacturier pour connaître la part de leurs ventes en jeu.
La cellule de crise n'oublie pas les travailleurs. Emploi-Québec se met ainsi à la tâche de préparer ses services de reclassement et de requalification des employés qui seront licenciés. Là encore, une rencontre avec l'entreprise est réclamée pour obtenir le portrait détaillé des ressources humaines d'Electrolux.
Finalement, la région se prépare au pire et imagine des scénarios de remplacement et de compensation. «Est-ce qu'il aurait moyen de conserver son centre de R&D plus longtemps que prévu (censé fermer 6 à 12 mois après la disparition de l'usine), et même de le bonifier?» se demande M. Bouchard, en soulignant les généreuses mesures d'incitation fiscales offertes en R-D au Québec. Il évoque l'idée de demander aux gouvernements des mesures de compensation pour permettre à l'économie de la ville à se relever de ce coup dur.
André Dubuc
La Presse - le 14 décembre 2010
Propos...
Le plus étonnant est sans doute de comprendre, au fil des reportages et lectures à venir, comment une situation semblable n'a jamais été auparavant imaginée par les syndicats, le ministère du travail à travers emploi Québec et les politiciens municipaux et du Québec. Sans doute tous peuplé de diplômées universitaires, mais imbéciles quand même.
Imaginez pourquoi, les syndicats et les politiciens au gouvernement, n'ont jamais songé qu'un jour l'écart de rémunération entre 19 $ l'heure à l'Assomption et 13 $ l'heure sans frais de chauffage à Memphis, lorsque le dollars canadien atteint la parité avec le dollars américain, ne pourrait pas résister à l'impact sur le choix de maintenir ou de fermer l'usine au Québec.
C'est tout comme si, lors des négos pour le renouvellement des conventions collectives, les syndicalistes soviétiques n'envisagent tout simplement pas le volet de la compétitivité. À savoir si, oui ou non, les demandes salariales et autres conditions de travail, sont compétitives dans la zone de l'ALENA. Apparemment, ils se sont tous trompés.
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La croissance finie et la fermeture à Merck...
3.2.11

Tout comme d'habitude, l'éconoencrise maintient sa cote de popularité. Même si le nombre de fichiers au répertoire temp est relativement stable. L'action y est moins pressante, mais tout de même d'une stabilité étonnante. Le plus étonnant c'est que, grâce à ce mode blogue, nous pouvons court-circuiter les pros de l'info, les rédacteurs et journalistes, et passer aux faits éconos qui intéressent les lecteurs.
La semaine dernière... Une seule lecture, mais combien ardue. Un aperçu de l'état de l'écono en crise selon la chronique Agora, du célèbre Bill Bonner. Nous apprenions que la Grèce, en état d'étranglement fiscal, étouffe. Puis, que le reste du monde, épargne. Si vous n'aviez jamais auparavant manipulé autant de variables, dans une lecture, il n'y a pas de doute que celle-là fut complètement déroutante.
Cette semaine à l'éconoencrise... Nous en sommes à 51 fichiers et nous faisons un bond prodigieux en octobre 2010. Des lectures qui instruisent, que vous ne trouverez pas dans les journaux du Québec, il va sans dire.
En première lecture... Une trouvaille étonnante. Un blogueur associé se demande si la croissance est finie, à partir d'une lecture du magazine économiste. Il y a un léger retour sur la crise, un passage par les années trompe oeil 2000 et enfin quel sera l'impact dans l'avenir.
En seconde... Plus près de nous. Cette fois c'est une entreprise de haut savoir qui nous annonce la fermeture de son centre de recherche. Quelques 180 techniciens et scientifiques hautement scolarisés, perdront leur emploi. Une nouvelle qui est passée inaperçu et qui n'a pas du tout dérangé les syndicats et le gouvernement, comme dans le cas d'Electrolux, imaginez. Bonne lecture.
Croissance : est-ce fini pour nous ?
La crise économique n'aurait pas qu'affaibli nos économies… Elle les aurait aussi privé de leur modèle économique, à en croire l'analyse de The Economist. Une explication plébiscitée par Laurent Pinsolle.
The Economist a récemment publié un dossier passionnant sur la croissance et sur les moyens de la relancer dans les pays développés. Par-delà des conclusions attendues, l’hebdomadaire fait des constats particulièrement intéressants pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui.
Retour sur la crise
L’analyse de The Economist part d’un constat très simple. Dans l’OCDE, en 2009, les ménages et les entreprises ont économisé l’équivalent de 7,2% du PIB (différence entre leurs revenus et leurs dépenses) et encore 7% du PIB en 2010. Non seulement les ménages se sont mis à davantage économiser (6% de leurs revenus en Grande-Bretagne en 2010 contre 2% en 2008, les chiffres sont comparables aux États-Unis), mais c’est aussi le cas des entreprises.
Cela résume le mécanisme de la crise. Les ménages se sont endettés pendant des années, ainsi que de nombreuses entreprises, notamment dans la finance, entretenant une bulle de la valeur des actifs. La bulle a fini par éclater mais sa taille gigantesque a provoqué une telle baisse de la valeur des actifs pour les ménages comme les entreprises que ces derniers ont remonté leur taux d’épargne et diminué leur consommation pour se désendetter dans un climat de crise.
Cette baisse de la consommation a logiquement provoqué une récession aussi violente que l’éclatement de la bulle financière. Mais les États ont creusé et laissé se creuser d’énormes déficits pour compenser la baisse de la demande privée et sauver le système financier. C’était le seul moyen de compenser la chute de la consommation des ménages. Ainsi, les États ont bien retenu les leçons de Keynes en agissant rapidement pour éviter un scénario comparable aux années 30.
Des années 2 000 en trompe l’œil
Du coup, cela donne une autre perspective à la décennie précédente, où les bons élèves étaient les États-Unis, la Grande-Bretagne ou l’Irlande. On vantait le modèle anglo-saxon qui alliait des impôts faibles et une déréglementation générale de l’économie. Il faut dire que la croissance de ces pays était plus élevée que celle des pays de la vieille Europe (France, Italie et Allemagne) ou du Japon. Mais la crise a révélé que ces modèles étaient totalement illusoires.
En effet, si l’on se réfère aux chiffres de Jean-Luc Gréau dans « La trahison des économistes », on se rend bien compte que la croissance de ces pays s’est faite entièrement à crédit. La hausse de la dette des ménages représente l’équivalent de la progression du PIB de 1998 à 2008. On peut même se demander si ces pays n’auraient pas simplement stagné économiquement si les ménages avaient conservé le même niveau de dette pendant la décennie

Tout ceci révèle qu’il n’y a peut-être pas de modèle de croissance possible pour des pays développés qui ont libéralisé leur commerce du fait de la pression que cela implique sur leur demande interne. En effet, la seule croissance possible se fait à crédit, au prix de graves déséquilibres économiques et de bulles de crédit qui finissent toujours par exploser. En outre, les ajustements budgétaires en cours pourraient bien réduire plus encore le potentiel de croissance pourtant anémique de nos économies.
Mais cela ne signifie pas forcément que nous allons affronter un scénario en W avec une nouvelle récession dès 2011. En effet, à part la Grande-Bretagne, dans la plupart des grandes économies (États-Unis, Allemagne, Japon, France), l’ajustement budgétaire est plus doux et ne devrait que légèrement réduire la croissance. En outre, l’augmentation du niveau d’épargne a atteint un plafond (aux États-Unis, la baisse de l’endettement du secteur privé fait plus que compenser la hausse du public !).
Du coup, il est probable que le secteur privé baisse son épargne. Ayant déjà retrouvé un niveau de profitabilité comparable à celui d’avant crise, les multinationales devraient pouvoir investir davantage. Et si les classes populaires et moyennes restent prudentes, une augmentation de la consommation des classes supérieures pourraient relancer la consommation (le PIB / habitant a progressé de 10% aux États-Unis quand le revenu médian baissait de 4% de 2000 à 2008).
Bonne nouvelle : une récession semble peu probable en 2011 du fait que les acteurs privés ne seront pas plus prudents qu’en 2009 et 2010. Mauvaise nouvelle : la libéralisation des échanges a cassé le modèle de croissance des pays développés.
Laurent Pinsolle -
Blogueur associé Vendredi 22 Octobre 2010 à 17:01
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
http://www.marianne2.fr/

Merck (MRK), anciennement connue au Canada sous le nom de Merck Frosst, fermera son centre de recherche situé à son siège social canadien, à Kirkland.
Cela laisse en suspens une infrastructure de pointe et une expertise hautement qualifiée. Deux éléments qu'il faut absolument s'efforcer de sauver, affirme Montréal InVivo, l'organisme qui regroupe l'ensemble des partenaires des sciences de la vie à Montréal.
Quelque 180 personnes, pour la plupart des biologistes et des chimistes, verront leur poste aboli. Le président de la chambre de commerce du Montréal métropolitain, Michel Leblanc, a parlé d'un «jour sombre pour l'industrie canadienne des sciences de la vie».
Quelques employés seront transférés dans d'autres centres de recherche aux États-Unis, mais la grande majorité d'entre eux se retrouveront sur le carreau à la fermeture du centre d'ici la fin de l'année, a indiqué Merck sans préciser davantage l'échéancier.
«Ce sont des emplois de recherche de haut niveau, mais aussi des ressources facilement exportables et des gens qui peuvent bouger facilement, note Michelle Savoie, directrice générale de Montréal InVivo. Il faut s'assurer de les garder dans notre tissu d'entreprises locales.»
Pour l'organisme, qui regroupe notamment 150 centres de recherche et 80 filiales montréalaises d'entreprises mondiales, il faut aussi voir de quelle façon on peut récupérer les infrastructures de pointe du centre de recherche de Merck, situé dans trois immeubles du siège social. «Cela peut se faire en attirant des investissements d'autres entreprises internationales, notamment des pays émergents, souligne Mme Savoie. Le centre de recherche pourrait aussi servir à faciliter le démarrage de nouvelles entreprises, peut-être même avec l'aide de Merck.»
«On a six mois devant nous», ajoute Mme Savoie.
Selon le porte-parole de Merck au Canada, Vincent Lamoureux, tous les scénarios sont encore sur la table concernant l'avenir du centre de recherche, incluant la vente des infrastructures.
Restructuration mondiale
La fermeture du centre de recherche fondamentale survient dans le cadre de la première phase du plan de restructuration de Merck après la fusion avec Schering-Plough, en novembre dernier.
Le centre de recherche montréalais était l'un des plus petits du réseau de Merck. «Merck veut changer sa stratégie de recherche en diminuant le nombre de centres, mais en concentrant les programmes dans des centres plus grands pour augmenter les synergies sur les plans scientifique et financier», explique Vincent Lamoureux.
«Merck était le centre de recherche le plus ancien au Canada, souligne Michelle Savoie. C'est un peu une institution qu'on voit fermer.»
C'est à Montréal que Merck Frosst avait développé le Singulair, l'un des médicaments phare du géant pharmaceutique. Les activités de l'usine de fabrication de Pointe-Claire, qui emploie 350 personnes, ne sont pas touchées. Et Merck conservera environ 1100 employés au Québec.
Investissement de 100 millions
Merck compte aussi investir 100 millions de dollars sur cinq ans pour la recherche et développement au Québec, en collaboration avec des partenaires académiques, des biotechs locales et des groupes de recherche clinique.
Cet investissement rassure le ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation, Clément Gignac. «Nous sommes déçus par la fermeture, mais ce n'est pas une décision basée sur le centre montréalais en particulier. Et je remarque une enveloppe de 100 millions qui me dit que Merck a confiance au talent et aux cerveaux québécois.»
Le ministre dit avoir confiance que les personnes touchées par la fermeture du centre puissent trouver un emploi dans la région de Montréal. Mais il n'a pas voulu s'avancer sur de potentielles actions du Ministère pour garder les emplois au Québec ou conserver les infrastructures du centre de recherche.
Montréal n'est pas seul à souffrir de la restructuration de Merck. En tout, la société fermera huit centres de recherche et huit usines, entraînant le départ d'environ 15 000 employés, soit 15% de l'effectif total de l'entreprise. Cette première phase de restructuration devrait générer des économies annuelles de 2,7 à 3,1 milliards US.
Le titre de Merck a affiché sensiblement la même performance que l'indice Dow Jones, hier à la Bourse de New York. Il a grimpé de 1,2%, à 35,86$ US.
Hugo Fontaine
La Presse - /201007/08/01
Propos...
Évidemment, l'annonce d’une projection d'investissement sur 5 ans, a fortement atténué l'impact de la fermeture et la mise à la rue des scientifiques, pour le ministre Clément Gignac.
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Une fermeture et la dictature...
13.4.10

Au dernier billet, dans la catégorie travail/syndicat, notre billettiste volontaire avait fait un choix plutôt contesté par ses nombreux lecteurs. Il y eu la réplique des néocastristes syndicalistes, du SCFP, à la lettre de PKP. Puis, toujours le célèbre dinosaure, sa lettre réplique cette fois à l'employé David du journal chaloupe et rameur.
En lecture travail/syndicat cette semaine. Ce sera un peu différent. En première... Après les fermetures dans la haute technologie, Flextronic et Via System, c'est le tour du biopharmaceutique. Un autre 225 emplois perdus chez MDS, dans cette économie du haut savoir, disaient les pékisses. En deuxième... Un retour sur les relations de travail et la mafia syndicale. Une lettre d'un lecteur, qui se prépare à faire carrière dans la construction, infrastructures urbaines. Vous ne voulez pas rater, cette lettre. Bonne lecture...
225 emplois perdus en biopharmaceutique
La société torontoise MDS indique qu’elle n’avait pas le choix : ses activités à Montréal étaient loin d’être rentables, ce qui entraîne l’abolition de 225 postes et la fermeture d’installations.
Cela se produit alors que le fournisseur de produits et services en sciences de la vie vend une partie de ses activités Pharma Services Early Stage pour 45 M$. La compagnie estime que les installations montréalaises, spécialisées dans la recherche contractuelle dans les premiers stades de développement de médicaments pour d’autres firmes, ne pouvaient simplement rester ouvertes. «La vente n’était même pas une option étant donné la surcapacité sur le marché, ce qui a été confirmé par les résultats financiers de nos concurrentes», déclare Charlene McGrady, porte-parole de MDS.
«Lors de la dernière année, ajoute-t-elle, nous avons lancé une série de mesures pour tenter d’améliorer la rentabilité du site montréalais, incluant un contrôle agressif des coûts, des abolitions de postes, mises à pied, semaines de travail raccourcies et des offres spéciales pour les clients. Malgré le coopération des employés, cela n’a pas été suffisant.»
L'entreprise, présente à Montréal depuis 2000, est en mode de désinvestissement depuis un certain temps. En juin dernier, le dirigeant de MDS, Stephen DeFalco, avait expliqué que la société allait se concentrer sur MDS Nordion, spécialisée dans l'imagerie médicale, la radiothérapie et les technologies de stérilisation.
Nancy-Sonia Trudelle, porte-parole au ministère du Développement économique, fait savoir que le gouvernement essaiera de donner un coup de main aux travailleurs. «Le ministère va tenter d’entrer en contact avec l’entreprise pour trouver des solutions alternatives et sauver des emplois.» Le ministre du Développement économique Clément Gignac a indiqué pour sa part que même si la décision est malheureuse, on ne peut empêcher une compagnie de se restructurer. Cependant, «les compagnies biopharmaceutiques vont probablement vous dire que c'est au Québec qu'on retrouve les politiques les plus agressives pour attirer des entreprises», a-t-il lancé.
En attendant, MDS prévoit une fermeture progressive. Les travaux cliniques prendront fin en avril. La bioanalytique se terminera en août et la fermeture complète est prévue pour février 2011, ajoute Mme McGrady. «Alors que l’exploitation prend progressivement fin, les engagements envers les clients seront honorés, l’intégrité et la sécurité des échantillons, des données et produits testés seront protégés et les employés seront traités avec respect», conclut la porte-parole.
Pas une surprise
Claude Bismuth, consultant en biotechnologies, n’est pas surpris par cette fermeture car MDS et d’autres entreprises du genre sont concurrencées par d’autres acteurs dans le monde. «Si on peut trouver quelqu’un qui fait de la recherche clinique ailleurs à moindre coût, on va y aller, dit-il à Argent. Il y a moins de gêne qu’avant. Il y avait un prestige à faire sa recherche au Canada ou aux États-Unis mais maintenant, on va en Inde ou ailleurs.»
Selon M. Bismuth, le manque de capital de risque et d’investissement dans le secteur ces dernières années fait aussi souffrir les biotechs en 2010. «On voit la répercussion des biotechs qui n’arrivent plus à aller chercher de l’argent depuis 2 ou 3 ans. Maintenant, nous avons des sociétés dont les produits ne sont pas des primeurs. Ils deviennent difficiles à vendre.»
Michel Munger
Argent - le 10 février 2010 18h29

Dans le milieu de la construction, c'est bien connu, les travailleurs, ce sont des gars. Le vrai gars, là? : celui qui rote, qui pète, qui pense à la bière à la fin de son shift, qui parle de son char comme il parle de sa chick et des femmes en général. Celui qui finit toujours ses phrases avec les déclinaisons les plus saisissantes que feu l'Église nous a léguées.
Mais il y a aussi une autre classe d'hommes (et de plus en plus de femmes qui souhaitent intégrer ce milieu, ne l'oublions pas)? le bon gars. Le gars réfléchi, un père de famille attentif, sensible de nature. Il fait son travail minutieusement parce qu'il aime ce qu'il fait, il a le souci du détail. Pour lui (ou elle), c'est le travail bien fait qui importe.
Le soir, quand il rentre chez lui, au lieu de jouer aux bouchons de bière, il pense au fait qu'il a vu dans sa journée une foule de comportements improductifs, tout croches, qui ne suivent pas le code de la CSST ou les devis, par exemple. Hier aussi, il avait eu ces mêmes pensées. En fait, depuis six ans qu'il est en fonction, il ressasse tout ça tous les jours.
Mais gare à celui qui pense sur un chantier?! Il ne faudrait surtout pas changer l'ordre des choses. Les vrais gars du début, les toughs, qui s'entourent d'autres toughs, qui crachent à la gueule des gestionnaires qui tentent de coordonner tel ou tel chantier, eux, ils en ont du pouvoir. Un rapport de force dont l'intimidation est souvent l'instrument premier. Les gars du chantier, au pas?!
Une dictature de la peur, organisée par ceux qui ont comme seule capacité d'articuler à outrance pour tirer toujours plus d'avantages déraisonnables. Revendications qui ne sont souvent pas au bénéfice de la productivité, mais qui contribuent plutôt au nivellement vers le bas. Je suis entièrement d'accord pour limiter les heures travaillées dans une journée... pourvu qu'on parle de réel travail?! Pas de prendre un café chez Tim pendant trois heures?! On parle ici des cols bleus !
Il y a des «pogne-cul» partout. Des lâches qui, devant le moindre effort, se défileront avec ruse aux tâches à faire puisque ça ne prend pas le QI d'Einstein pour réussir à se dérober. Par contre, il y a le bon gars (ou la bonne fille) dépité qu'il lui soit impossible de participer à la hauteur de ce qu'il souhaite, de ses compétences, au chantier proposé. Ces hommes et femmes qui doivent prendre leur trou parce qu'ils ont à leur tête un extrémiste qui ne sait discerner le vrai du faux, un fendant comme on le nomme au Québec.
À leur tête, un certain Richard Goyette qui s'adresse aux médias avec la même diplomatie, la même scolarisation qu'un homme des cavernes. Est-ce avec ce genre d'homme qu'on souhaite un jour rayonner, sortir de nous ce qu'il y a de mieux?? Je ne crois pas. C'est dès maintenant que nous devons en société former des gens soucieux du bien commun.
Charles Martin
Résidant de Montréal, l'auteur est finissant pour devenir contremaître en infrastructures urbaines.
le 19 mars 2010 à 05h00
Propos...
Voilà une perspective grand public. Une explication de la dictature par l'intimidation et le nivellement par le bas qui défavorise les bons travailleurs. Encore de bonnes raisons pour réclamer toujours cette fameuse commission publique sur le domaine de la construction.
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L’économie du savoir délocalise…
18.9.08

Nous voici face à une autre délocalisation, hé oui. À la faveur du traité de libre échange avec un pays du tiers monde, le Mexique, bien sûr. Cette fois ce n’est pas seulement la production qui sera exportée, mais c’est aussi la recherche et le développement. Cette fois ce n’est pas une manufacture de vêtements non plus, mais plutôt la fabrication d’un bien durable essentiel. Pire que ça, c’est très difficile à battre.
Camco transfère une partie de sa production au Mexique
Mabe-Camco, de Montréal, plus grand manufacturier au Canada d'électroménagers de marques comme GE et Hot Point, avec près de 1000 employés, a décidé de transférer au Mexique 30% de sa production et même sa recherche et développement (R&D), au cours du printemps 2009.
L'entreprise a annoncé sa décision, mardi, aux 900 syndiqués de l'usine de la rue Dickson, affiliés au Syndicat des communications, de l'énergie et du papier (SCEP) de la FTQ. Le transfert touchera les modèles haut de gamme Magellan de General Electric et Domani, qui génèrent près du tiers des activités, précise John Caluori, représentant canadien du SCEP.
Le défi, ce sera de maintenir la production, mais avec seulement les modèles conventionnels et moins rentables (GE, Hot Point, Moffat, McClary), au niveau des 6500 électros par jour, ajoute John Caluori. Car Mabe-Camco assure que les 900 emplois syndiqués ne sont pas menacés pour l'instant. Il faut comprendre que la production des électros standards doit par contre augmenter de 30%, dit John Caluori. Les 50 employés de bureau ne seraient pas touchés, non plus, mais la dizaine d'ingénieurs de la R&D devront partir. L'entreprise n'a pas répondu aux appels de La Presse.
L'usine perd aussi le contrat de fabrication des sécheuses Perfect Match, une marque jumelle d'une mexicaine et que Mabe voulait lancer sur le marché nord-américain à partir de Montréal, dit John Caluori.
Des syndiqués méfiants
Des syndiqués s'inquiètent et deviennent méfiants. L'an dernier, le SCEP avait justement obtenu des garanties contre une fermeture d'ici 2012, en échange de concessions. John Caluori garde toutefois espoir et ne baisse pas les bras car Mabe a jusqu'ici tenu parole et tente de lutter contre des coûts qui grimpent en flèche. L'usine de Camco garde une productivité hors pair, mais c'est très difficile de concurrencer la rentabilité d'usines mexicaines aux salaires très inférieurs, explique le dirigeant du SCEP. Et là, Camco va dépendre de la hausse de la demande pour des électros conventionnels, ajoute-t-il. L'usine Camco a traversé de nombreuses crises au cours des 50 dernières années, dit-il. Les syndiqués ont une moyenne de 25 années de service, selon lui.
Controladora Mabe, de Mexico, a mis la main sur Camco pour 70 millions de dollars en 2005. C'est le troisième fabricant d'électros des Amériques, dont GE détient 48% des actions. Mabe exploite 12 usines, dont huit au Mexique et Camco au Canada. La multinationale exporte 75% de sa production annuelle de 13,5 millions d'appareils à l'extérieur du Mexique, dans 70 pays. Mabe dit détenir 25% du marché américain. Ses concurrents comprennent LG et Whirlpool.
Laurier Cloutier
La Presse - 17 juillet 2008 - 06h42
Propos…
Voici un autre effet du libre échange, tant prisé des politiciens idiots du Québec, dont Bern Landry. Et de la prise de contrôle par des cies étrangères. Celle-ci, Controladora Mabe, n’a jamais attiré l’attention de Zorro Lauzon. Pourtant, le maître espion des prises de contrôle étrangères.
Par chance il semble y avoir une volonté d’augmenter la cadence des modèles standards, pour compenser la perte de production des modèles haut de gamme. Mais la perte des emplois de haut savoir, à la recherche et développement, démontre une fois de plus que l’éducation supérieure ne résiste pas aux coûts des salaires beaucoup plus bas dans les tiers pays. Tel le Mexique. Asta la vista, senor !…
Libellés : Affaires-fermetures
De... sp et al... le... 18.9.08, ,
L'économie du savoir en marche...
2.9.08

Voici donc un autre effet de l'économie du savoir, si chère aux politiciens québécois. La fermeture de l'aluminerie Aleris, dans la Mauricie, cette fois. Une usine que personne n'a remarqué depuis des décennies semble-t-il. Et qui attire maintenant l'attention des politiciens, bien sûr.
Quoi de neuf, il y a là encore un problème avec le syndicat. C'est le vieux truc, vieux comme le monde, de la recherche d'un nouveau propriétaire parce que l'actuel ne veut pas céder aux extorsions du tout puissant syndicat néocommuniste. Quoi d'autre !...
Aleris
L'usine ferme
Lock-out à l'usine Aleris à Trois-Rivières
La direction de l'aluminerie Aleris à Trois-Rivières, secteur Cap-de-la-Madeleine, met sa menace de fermeture permanente à exécution. Environ 450 travailleurs, employés de bureau et cadres se retrouveront bientôt au chômage.
Dans un communiqué de presse publié dans la nuit de vendredi à samedi, les patrons d'Aleris attribuent leur décision de fermer l'usine au conflit qui les oppose au syndicat.
Les syndiqués ont rejeté les deux dernières propositions de l'employeur, les 1er et 10 juillet. Le syndicat disait jeudi qu'un nouveau propriétaire pourrait relancer l'aluminerie.
Les 350 employés syndiqués de la production et l'entretien travaillaient sans convention collective depuis février dernier.
La direction et les représentants syndicaux ont négocié durant plusieurs mois, mais sans conclure de nouvelle entente.
L'impasse a mené la direction à mettre les travailleurs en lock-out au début de juillet dernier.
Toujours en lock-out
Réunis samedi matin devant l'usine de Trois-Rivières, les employés se sont montrés très déçus. Plusieurs d'entre eux considèrent toujours qu'ils sont en lock-out.
Malgré la fermeture de l'usine, le syndicat des employés se dit tout de même prêt à retourner une autre fois à la table des négociations avec l'employeur. « On est toujours présents, on est toujours actifs pour négocier », a expliqué le président du syndicat des employés, Daniel Goyette.
Les réactions politiques à la fermeture de l'aluminerie de Trois-Rivières n'ont pas tardé. Le député adéquiste de la circonscription de Champlain, Pierre-Michel Auger, a affirmé qu'il croit toujours à une relance de l'usine. Il blâme le gouvernement Charest de ne pas s'être déplacé aux États-Unis pour aller rencontrer les propriétaires d'Aleris.
Or, la directrice du centre d'emploi de Trois-Rivières, Nathalie Diamond, a affirmé que le gouvernement Charest aurait multiplié les efforts afin de sauver les emplois des travailleurs. Selon Mme Diamond, le gouvernement aurait fait des propositions « assez substantielles » à Aleris pour tenter de sauver l'entreprise.
De son côté, le maire de Trois-Rivières, Yves Lévesque, s'est dit déçu que les travailleurs n'aient pas accepté la dernière offre patronale. Selon lui, ils auraient pu gagner du temps dans l'espoir d'une éventuelle relance.
Plusieurs travailleurs entendent demeurer devant l'usine jusqu'à lundi. L'entreprise devrait d'ici là envoyer au ministère du Travail l'avis de fermeture de l'usine.
http://www.radio-canada.ca/regions/mauricie/2008/07/10/001-aleris_proposition_n.shtml
Mise à jour le samedi 12 juillet 2008, 19 h 18
Aleris
Un autre litige
De passage à Trois-Rivières mercredi, le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a promis de faire les démarches nécessaires pour permettre aux ex-travailleurs d'Aleris d'avoir accès à l'assurance-emploi.
La compagnie refuse de remettre à ses ex-employés leur relevé de cessation d'emploi, ce qui les prive de revenus de plus de 400 $ par semaine.
Ce nouveau litige survient au moment où les 350 ex-travailleurs de l'usine de transformation d'aluminium planifient leur avenir avec le support d'un comité de reclassement. C'est la firme CGO qui a reçu le mandat de les aider à trouver un nouvel emploi.
Après la visite de Gilles Duceppe mercredi, ce sera au tour du chef de l'Action démocratique du Québec, Mario Dumont, de rencontrer les travailleurs, jeudi.
Rappelons que le syndicat des employés poursuit aussi une autre bataille. Il exige que l'entreprise indemnise les travailleurs à la suite de la fermeture de l'usine. Selon le syndicat, Aleris doit près de 8 millions de dollars à ses employés
L'entreprise a annoncé la fermeture définitive des installations par voie de communiqué le 12 juillet dernier, plus d'une semaine après avoir mis ses employés en lock-out.
http://www.radio-canada.ca/regions/mauricie/2008/07/31/001-aleris-syndicat-indemnite.shtml
Mise à jour le mercredi 20 août 2008, 17 h 28 .
Aleris
Les ex-employés veulent leur chèque!
Les ex-travailleurs de l'usine Aleris s'impatientent. Ils étaient près de 200 à manifester jeudi matin au centre-ville de Trois-Rivières. Ils ont marché dans les rues et se sont rendus devant les bureaux de l'assurance-emploi.
Les dirigeants syndicaux considèrent que la compagnie se comporte en « sauvage ». Aleris refuse de donner aux travailleurs les relevés de cessation d'emploi nécessaires à l'émission des prestations d'assurance-emploi.
Présent à la manifestation, le vice-président de la Fédération de la métallurgie, Marc Laviolette, affirme qu'un recours judiciaire est maintenant envisagé.
Aleris a fait savoir qu'elle mettait fin à ses activités à la mi-juillet, une semaine après avoir mis les travailleurs syndiqués en lock-out. Les cadres poursuivent toutefois une partie de la production.
Depuis une semaine, les ex-employés ont obtenu l'appui de nombreux politiciens. Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, le chef de l'ADQ, Mario Dumont, et le ministre libéral de l'Emploi, Sam Hamad, ont tous promis au syndicat qu'ils allaient presser le gouvernement fédéral de leur accorder l'assurance emploi.
Sur les 350 personnes mises à pied, une trentaine aurait trouvé un nouveau travail jusqu'à maintenant.
Mise à jour le jeudi 28 août 2008, 15 h 07
Propos…
Comme d’habitude il faut faire des recherches pour trouver le niveau de rémunération des employés. Les offres patronales refusées et les exigences des syndicats immuables. Ce qui donne une impression de déjà vu, de vieille tactique des syndicats. Pour qui l’annonce de fermeture n’est qu’un autre élément de leur stratégie, pour obtenir finalement les concessions recherchées.
Autrement dit, personne au syndicat ne croit qu’il y a fermeture. Ils croient être encore en lock-out. Mais, cette fois, l’employeur ne semble pas vouloir céder à leur stratégie, en les aidant financièrement par l’émission des relevés de cessation d’emploi, nécessaires à l’obtention d’un 400$ par semaine de l’assurance chômage. Un vrai bras de fer, celui-là… À suivre…
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2.5.08

L’usine de verre plat de Saint-Augustin fermera ses portes
La production de l’usine de Saint-Augustin-de-Desmaures était destinée en bonne partie au marché américain, lequel subit actuellement une surcapacité de fournisseurs.
Le ralentissement de l’économie américaine et la force du dollar canadien ont porté un autre dur coup à l’activité manufacturière de la région de Québec, avec l’annonce mercredi de la fermeture prochaine de l’usine de verre d’AGC Flat Glass, qui emploie 250 travailleurs à Saint-Augustin-de-Desmaures.
La production cessera et l’usine de la rue de Copenhague fermera ses portes au cours des prochaines semaines, selon le maire Marcel Corriveau, seulement quelques employés d’entrepôt demeurant pour la liquidation des inventaires.
La production locale était selon lui dans une très grande proportion destinée au marché des États-Unis, où AGC fait face à une surcapacité des fournisseurs.
La décision fait partie d’un plan de restructuration de la société, qui fermera définitivement deux autres usines en Californie et en Iowa.
Au total, la société prévoit réduire ses activités de 40 % à la grandeur de l’Amérique du Nord, ce qui implique la disparition d’environ 1000 postes, y compris en Virginie, où l’effectif de l’entreprise sera réduit de moitié, et au Tennessee où quelque 100 membres du personnel administratif sont touchés.
Le président et chef de la direction d’AGC, Brad Kitterman, a annoncé la fermeture et la vente de diverses unités de l’entreprise afin de «minimiser l’impact de tendances lourdes du marché en éliminant la surcapacité de production de verre et des segments qui ne font pas partie du noyau principal d’activités».
Ces décisions difficiles «ne reflètent en rien les compétences et les habiletés des remarquables employés d’AGC dans toutes ses opérations nord-américaines», a-t-il déclaré à un quotidien de Kingsport (Tennessee), où il a aussi parlé aux employés.
Le ministre du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation Raymond Bachand a aussi été informé de la décision de la société qui a son siège social en Géorgie. Mais il a réservé ses commentaires pour plus tard, vraisemblablement aujourd’hui.
La construction de l’usine de Saint-Augustin avait été annoncée en 1988 avec des investissements de 150 millions $ par la société belge Glaverbec. Cinq ans plus tard, celle-ci avait regroupé ses activités avec celles de l’américaine AFG, qui devait devenir AGC par la suite.
Louis Tanguay
Le Soleil - 17 avril 2008 - 09h54

Le ministre du Développement économique, Raymond Bachand, estime que la compagnie Crocs a posé un geste de capitalisme sauvage en annonçant la fermeture de son usine de sandales de Québec.
M. Bachand a réagi avec fermeté au licenciement des 500 employés d'ici juillet, mais a témoigné de son impuissance.
L'entreprise américaine a annoncé qu'elle fermait son usine pour réduire ses coûts et regrouper ses activités dans d'autres installations. (...)
De son côté, le ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Sam Hamad, s'est dit attristé par la nouvelle. «Malgré cette fermeture, la région de la Capitale-Nationale demeure vigoureuse au chapitre de l'emploi en maintenant un taux de chômage avoisinant les 4,5%, le plus bas parmi toutes les régions du Québec. Je suis convaincu que l'économie diversifiée et le contexte favorable qui prévaut actuellement faciliteront le transfert des travailleurs vers d'autres entreprises à la recherche de main-d'oeuvre compétente», a-t-il affirmé.
M. Hamad a ajouté que le gouvernement allait être actif afin de soutenir les employés et favoriser leur réintégration au marché du travail.
Avec La Presse Canadienne
Alexandre Paillé, Lesaffaires.com
15 avril 2008
Un avenir pour les futurs ex-employés de Crocs
Dans le stationnement de l'usine de Crocs mardi, des employés discutaient de la fermeture et de leur avenir avant de rentrer au boulot. Parmi eux, Christian Bouchard, qui n'ira pas travailler ce soir (mardi).
Déjà, il s'est déniché un autre emploi dans une autre usine qui est constamment à la recherche de travailleurs.
Mardi matin, M. Bouchard explique qu'il est allé voir son ancien employeur, Novik, et a décroché un nouveau poste à des conditions semblables, dit-il. Il commence ce soir. Il allait en aviser ses supérieurs de chez Crocs mardi en fin d'après-midi.
Christian Bouchard avait même en main quelques cartes d'affaires que son nouveau patron lui a demandé de distribuer à des collègues qui pourraient être des employés potentiels de l'entreprise de Saint-Augustin-de-Desmau-res spécialisée dans la fabrication de revêtements extérieurs de polymère pour les maisons.
«Nous sommes en pleine expansion et nous recherchons continuellement de nouveaux travailleurs», confirmait au Soleil l'adjoint au marketing de Novik, Vincent Métivier.
De l'avis de Marcel Bérubé, président du Groupe Perspective, l'avenir est loin d'être bloqué pour les futurs ex-travailleurs de Crocs. «Les employés spécialisés n'auront aucune difficulté à se trouver un autre gagne-pain dans les entreprises qui transforment le plastique», fait remarquer le patron de l'agence de placement de personnel.
Des entreprises spécialisées dans la transformation du plastique et des matériaux composites, les régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches en comptent 130 et elles subissent toutes les contrecoups du phénomène de la rareté de la main-d'oeuvre.
À l'occasion de la Foire de l'emploi qui se tenait la fin de semaine dernière, Plastique Micron (Sainte-Claire) recherchait 31 travailleurs; PH Tech (Lévis), 15; Plastique Gagnon (Saint-Jean-Port-Joli), 10, Plastique Alto-Polyfab (Québec), 9; IPL, (Saint-Damien) 3.
«Le défi va être d'identifier rapidement les travailleurs qui n'ont pas beaucoup de formation et de les former pour qu'ils puissent accéder aux nombreux emplois disponibles dans tous les autres secteurs de la vie économique de la région de Québec», précise
M. Bérubé en insistant sur l'importante d'une intervention prompte et efficace.
«Chez Crocs, il y a plusieurs travailleurs immigrants qui ont choisi de venir s'installer à Québec parce qu'il y avait beaucoup d'embauches qui se faisaient dans cette entreprise. Il ne faudrait pas les perdre. On en a tellement besoin.»
Rappelant que la Foire de l'emploi avait permis d'identifier au moins 7000 postes vacants dans la région, les Chambres de commerce de Québec et de Lévis ont fait savoir, mardi, qu'elles allaient unir leurs forces pour épauler Emploi-Québec dans l'opération de relocalisation des futurs ex-employés de Crocs.
Ambiance morose
En dépit des perspectives qui s'annoncent somme toute encourageantes, l'ambiance était morose mardi, chez Crocs.
«Tout le monde est à terre, on n'a plus de motivation. On rentre pratiquement juste pour nos chèques de paie», commente Julien Dufour, un délégué syndical.
«C'est pas facile de se trouver une job ici», pense Hassan Oumhine. D'ailleurs, il note que plusieurs des collègues qui ont été mis à pied en février n'ont toujours pas trouvé de travail.
À ses côtés, Mohammed Nejjari et Chafik Bouhara semblent un peu plus optimistes. Mais tous savent que leurs salaires actuels, qui sont en moyenne de 15 $, seront difficiles à égaler.
«J'ai travaillé pendant cinq ans au salaire minimum, je ne veux pas retourner au salaire minimum», fait valoir M. Dufour.
Jessica, elle, choisit de retourner sur les bancs d'école, dans le domaine de la construction. Selon Julien Dufour, d'autres collègues lui ont indiqué qu'ils feraient de même.
Anne Drolet et Gilbert Leduc
Le Soleil - 16 avril 2008 - 06h51
Propos...
Voilà deux fermetures qui ne semblent pas intéresser de la même manière les politiciens, dont le ministre Raymond Bachand.
La première on n'en a rien dit. Tout comme la Flextronic et la Golden Brand à Montréal, d'où quelques 1,300 emplois seront perdus.
La deuxième, la Croc, est une fermeture conséquence du capitalisme sauvage, semble-t-il. Hé bien... Pourquoi donc les parti politiques du Québec soutiennent-ils le libre échange ALENA s’ils ne veulent pas perdre des emplois au profit des USA et du Mexique ?
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17.12.07

Shermag ferme quatre usines
Le fabricant de meubles résidentiels Shermag a annoncé lundi la fermeture de quatre de ses huit usines. La fermeture des usines d’Edmundston et de Saint-François-de-Madawaska, au Nouveau-Brunswick, ainsi que de celles de Dudswell et de Placages Lennox à Cookshire-Eaton, au Québec, entraînera la perte de 320 emplois.
Shermag, dont le siège social est situé à Sherbrooke, explique cette décision par le besoin de ramener l’entreprise à sa rentabilité et d’assurer sa viabilité à long terme.
Selon le président du conseil d’administration, Claude Pichette, la hausse de la valeur du dollar canadien, la crise des prêts hypothécaires aux États-Unis et la concurrence des producteurs asiatiques sont en partie responsables de cette décision.
L’entreprise indique que des mesures seront prises pour aider les employés à effectuer une transition d’emploi.
La direction de Shermag n’a pas encore décidé à quel endroit seront transférées la production des collections de meubles fabriquées dans ces usines.
Stupeur au Nouveau-Brunswick
« C’est choquant et c’est frustrant », lance Jean-Guy Ringuette, travailleur à l’usine d’Edmundston depuis son ouverture en 1998. M. Ringuette croyait pouvoir y travailler jusqu’à sa retraite. « Recommencer ailleurs ou recommencer à neuf au salaire minimum, c’est ce qui n’est pas évident », ajoute-t-il.
Le ministre d’Entreprise Nouveau-Brunswick, Greg Byrne rétorque que le nord-ouest n’a pas besoin de ce fond, car l’économie de cette région est diversifiée.
Pour la période terminée le 28 septembre dernier, Shermag a subi une perte nette de 3,7 M$, soit trois fois plus que la perte de 1,1 M$ inscrite au même trimestre de l’année dernière.
Le chiffre d’affaires du trimestre s’est établi à 27,2 M$, en baisse de 40% par rapport aux 45,5 M$ affichés il y a un an.
Presse Canadienne
Mise à jour le lundi 10 décembre 2007, 16 h 00.
Fermeture d’usines d’Abitibi-Bowater Le gouvernement Charest cause la perte de centaines d’emplois à la veille de Noël
La chef du Parti Québécois et députée de Charlevoix, Pauline Marois, dénonce l’incurie du gouvernement Charest dans la crise forestière qui vient d’affliger directement 1000 familles avec l’annonce de fermeture de deux usines de la compagnie Abitibi Bowater au Québec, la Belgo à Shawinigan, et l’usine de papier de Donnacona ainsi que d’une machine à Gatineau.
« C’est un drame pour ces centaines de travailleurs qui, à la veille de Noël, apprennent cette triste nouvelle. Pour Shawinigan, c’est une véritable catastrophe pour la structure économique de la ville avec cette annonce de fermeture complète et définitive. C’est aussi inquiétant pour Donnacona dont la date de réouverture est inconnue et pour toutes les travailleuses et les travailleurs des autres usines au Québec puisque la compagnie évoque la possibilité d’autres fermetures d’ici le milieu de 2008 », a indiqué Pauline Marois.
Charest doit faire un examen de conscience
Pour elle, le premier ministre du Québec a un sérieux examen de conscience à faire sur sa gestion de la crise forestière.
« Ça fait maintenant des années que tout le monde crie à l’aide et il ne répond pas ou fait semblant de répondre avec des programmes qui ne donnent rien. Oui, une restructuration était nécessaire mais il a été incapable de prévoir quoique ce soit et ce sont les travailleurs qui en paient le prix. Avec les pertes d’emplois qui s’ajoutent aujourd’hui avec la fermeture définitive de la Belgo à Shawinigan, Jean Charest devra maintenant expliquer aux 650 travailleurs qui y travaillaient avec cœur et fierté, pourquoi il ne répond pas présent », a accusé Pauline Marois.
Elle a rappelé d’ailleurs le peu d’intérêt et d’empressement du gouvernement Charest à venir en aide aux travailleurs. Le 24 octobre dernier, à l’initiative du Parti Québécois, l’Assemblée nationale a exigé du gouvernement qu’il mette en place immédiatement des mesures pour soutenir adéquatement tous les travailleurs victimes de la crise forestière et de mettre en place les mesures appropriées pour faire face aux pertes d’emplois éventuelles, sachant pertinemment que le pire est à venir selon les spécialistes.
« Les travailleurs forestiers doivent savoir que Jean Charest et Claude Béchard ont refusé de les aider. C’est inacceptable. C’est le rôle d’un premier ministre que de venir en aide à des travailleurs qui traversent la pire crise de leur histoire, une crise amplifiée d’ailleurs par sa propre incurie. Il est temps que le gouvernement Charest se réveille et protège les emplois dans le secteur forestier et le secteur manufacturier. Les drames se succèdent et cela doit cesser », a conclu Pauline Marois.
Les monsieurs à bretelles rouges
La semaine dernière, un monsieur à bretelles rouges de Greenville, en Caroline du Sud, a fait une croix sur un bout de papier. Il venait de signer la mort de l’usine Belgo, de Shawinigan, qui faisait vivre la ville depuis 100 ans. Les marchés étaient contents : 550 jobs de moins sur la liste de paye. L’action d’AbitibiBowater a augmenté. D’ici 2013 ou 2015, ce sera au tour de la dernière grande usine de Shawinigan de fermer ses portes. Rio Tinto-Alcan l’a annoncé. Cette fois, la décision de sacrifier l’usine d’aluminium se prendra à Montréal, et non à l’étranger. Réjouissons-nous.
Ça vient me chercher aux tripes, ces histoires-là, parce que j’ai grandi à Shawinigan. Je sais à quel point la ville se cherche en voyant tomber ses grandes cheminées, les unes après les autres, depuis 50 ans.
Je vois le gouvernement mettre le poing sur la table, à Québec, et demander des comptes à ces multinationales monstres. Je regrette : les gouvernements ne font pas le poids. Ce ne sont pas eux qui mènent. Ce sont les monsieurs à bretelles rouges, dans leurs bureaux de Greenville, Londres ou Montréal.
Marco Fortier - 16:31 pm
Propos...
Évidemment, la cheffe Marois n’avait rien à dire lorsque les usines de textile à Huntingdon ont annoncés leur fermeture. Cinq cent nouveaux prestataires de l’AS provenant du textile n’inquiète par le PSQ. Seulement lorsqu’il s’agit d’usine de bois.
Le journaliste de l’intérêt humain, Marco Fortier, n’a jamais lu ou entendu parler des traités de libre échange signés par son gouvernement qui, depuis 1989 garantissait un jour ou l’autre la consolidation de la production et la fermeture. Je parie qu’il a aussi complètement raté la délocalisation de la production de Bombardier vers le Mexique.
Le plus curieux c’est de voir, en parcourant les reportages, comment économistes, journalistes et politiciens sont toujours en mode matière première. Genre pays du tiers monde. Quand il s’agit de fermeture dans le secteur du bois ou des minerais, tous prennent la parole en public pour réclamer des mesures de redressement ou compensation de la part du gouvernement. Mais lorsqu’il s’agit du manufacturier autre, délocalisation ou fermeture, non il n’y a pas d’émeute.
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L’hécatombe des usines se poursuit...
30.11.07

GE Hydro ferme à Lachine
Un plan international de restructuration de GE Hydro entraînera la fermeture en juin 2008 de son usine de turbines de l'arrondissement Lachine, à Montréal, et d'une autre à Peterborough, en Ontario.
Environ 450 travailleurs perdront leur emploi à Montréal, mais certains seront transférés vers d'autres endroits. On ne savait pas dans l'immédiat combien d'employés seront touchés à Peterborough, GE Hydro y faisant principalement des travaux d'ingénierie et du dessin technique.
Les employés mis à pied sont surtout des soudeurs, des machinistes et des magasiniers. On trouve également des ingénieurs à Montréal. Les travailleurs des ateliers d'entretien de Saint-Augustin-de-Desmaures, dans la région de Québec, et de Beloeil, près de Montréal, ne sont pas touchés pas la décision.
GE Hydro compte 700 employés au Canada.
«Ce n'est pas une fermeture en raison de la situation dans le pays, a déclaré une porte-parole de GE, Kim Warburton. C'est une restructuration internationale de toute l'entreprise.» Cette restructuration a été planifiée après qu'une tentative de vente de GE Hydro eut échoué plus tôt cette année. En vertu de ce plan de restructuration, le nombre d'usines sera réduit et le siège social de la division de l'énergie de GE sera déménagé de New York au Brésil. Ses usines seront situées au Brésil et en Finlande.
GE Hydro, une filiale du géant américain General Electric, a notamment fabriqué plus de la moitié des turbines d'Hydro-Québec aux barrages de la baie James. Les activités de l'usine de Montréal prendront fin à l'expiration de ses contrats actuels, ont appris les employés jeudi. La compagnie invoque une restructuration de ses activités pour expliquer la fermeture, ajoutant que sa division hydroélectrique est déficitaire.
Mme Warburton a expliqué que la restructuration permettait de concentrer les activités de GE Hydro dans les régions où on s'attend à une plus forte croissance. Elle a dit que le nombre de nouvelles turbines vendues au Canada a grandement diminué. Les principaux clients canadiens de GE Hydro sont Hydro-Québec et Manitoba Hydro. La fermeture de l'usine montréalaise, après 89 ans d'existence, représente un nouveau coup dur pour le secteur manufacturier de Montréal, aux prises avec de sérieuses difficultés en raison, notamment, de l'appréciation du dollar canadien et de la forte compétition des pays en émergence, notamment la Chine. GE Hydro a déjà employé plus de 3500 travailleurs au sommet de sa production dans les années 1970. Un porte-parole du syndicat, Dave Chartrand, a noté que les employés craignaient des changements après l'échec de la vente de la filiale de GE. «C'est certainement un coup dur», a-t-il dit.
La Presse canadienne - samedi 29 septembre 2007
Propos...
Autre relocalisation. Cette fois au Brésil et en Finlande. Ce sera 450 employés de plus sur l'AS. Une perte pour le ministère du revenu du Québec de plus ou moins 4,4 millions en impôt. Ce qui pourra se traduire par une charge additionnelle de 2,9 millions en prestations à l'AS. Un revirement négatif de 7,3 millions dans les comptes du gouvernement. Au suivant...

Le monde du textile est encore frappé par des difficultés alors que deux usines de la compagnie Collins & Aikman ferment à Farnham et Lacolle.
Au total, environ 450 emplois sont abolis, dont 300 à Farnham.
C'est un dur coup pour cette municipalité. L'usine de Collins & Aikman, dans le paysage depuis près de 80 ans et l'un des deux principaux employeurs, fermera ses portes le 23 février prochain.
Bon nombre des employés cumulent plus de 20 ans de service. La nouvelle a eu l'effet d'une bombe.
«Ça été comme un coup de masse dans le front. Les employés ont appris la fermeture de l'usine par deux représentants américains de IAC (nouveau propriétaire de l'usine). Ça a été ça et "Joyeux Noël et Bonne Année" !», a lancé hier le conseiller syndical à la CSD responsable du dossier, Wayne Wilson. «Ça fait mal», ajoute-t-il.
Il est vrai que les deux dernières années ont été teintées d'incertitude pour les employés, alors que l'entreprise a éprouvé de sérieuses difficultés financières (voir texte: la direction reste muette).
Le printemps dernier, la division de Collins & Aikman à laquelle appartient l'usine de Farnham, a toutefois été rachetée par le groupe américain International Automotive Components (IAC). Les travailleurs avaient donc espoir que le pire était derrière eux. «On pensait que ça allait être difficile pour un an encore. Mais on avait espoir que ça reparte fort. On est compétitifs. On fait des produits de qualité», dit le président du syndicat, François Rémillard, lui-même à l'emploi depuis 30 ans de l'entreprise qui fabrique des tapis d'autos.
LaPresseAffaires - 27 novembre 2007 - 08h40
Propos...
Il semble que être compétitif et fabriquer des produits de qualité, n'est plus un obstacle à la fermeture. Probablement une autre production que sera relocalisée au Honduras. Comme dans le cas du fabricant haut de gamme devenu importateur, Claudel. Grâce aux traités de libre échange, bien sûr.
Dans ce cas, la perte de 450 emplois textiles peut représenter une perte de 1,8 millions en impôt. Ce qui se traduira par une charge additionnelle de 2,9 millions aussi en prestations à l'AS. Autre revirement négatif de 4,7 millions dans le compte du gouvernement, cette fois.
Préparez le mental, il va y avoir d'autres rapports accablants de désolation, de pauvreté et de misère en provenance de Lachine, Farnham et Lacolle. Tout comme dans le cas du village de Huntingdon, du maire country Stephen Gendron.
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