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L'apartheid linguistique...

Après neuf ans de Parti québécois au gouvernement du Québec et trois ans de Parti libéral, le recensement de mai 2006 nous confirmait que le maintient de l'anglo-américain obligatoire à l'école et au collège de langue française, ainsi que deux sociétés d'accueil linguistiques et culturelles, était aussi une politique des souverainistes.
Un politique «trudeauiste», diront certains experts, qui produit des résultats éloquents, une société hybride bicéphale. Donc, la minorisation des francophones à Montréal. Mais, que l'on cache sous les vocables de «bailingue» et « paix linguistique » ou « paix sociale ». Incluant chez les soixante milles lecteurs souverainistes de la presse fédéraliste de Gesca.
Voici donc que Montréal en est à l'ère de l'apartheid, linguistique. Après les villes apartheid du ouest iland anglophones, le méga hôpital apartheid anglophone de 1,2 milliard prévu pour McGill, un observateur/lecteur de l'Autjournal a compris quelle était l'utilité de tenir un forum apartheid en « anglais », à la commission BT.

Les deux tabous de la Commission Bouchard-Taylor :
La langue et la dualité Québec-Canada
Malgré que l’identité québécoise soit l’un des thèmes proposés par la commission, personne ne veut en parler à Montréal, ni les participants, ni les commissaires.
Et pourtant, Montréal devient ou est déjà devenue une ville bilingue, et la tenue de deux forums de la commission au Palais des congrès, l’un en français et l’autre en anglais en est la parfaite illustration, et personne ne s’en ai offusqué.
De plus cette façon de faire a fait en sorte que les Québécois d’origine britannique et les membres des communautés culturelles anglicisées se sont retrouvées au forum anglais, et les Québécois d’origine française et les membres des communautés culturelles francisées au forum français, avec aucune possibilité de dialogue entre les deux groupes.
Pour ce qui est de vivre dans la maison de poupée à la russe Québec-Canada qui crée tant de confusion et envenime le climat sur le plan linguistique, aucune mention.
Il faut retourner aux audiences en région pour retrouver pour y retrouver de telles préoccupations. Les Québécois des autres régions sont inquiets de ce qui se passe à Montréal en ce qui concerne l’identité québécoise, alors qu’à Montréal on vit dans une bulle d’inconscience et une ouverture béate.
A force de vouloir préserver à tout prix la paix sociale au Québec en glissant certains sujets de discorde sous le tapis au lieu de faire face à la réalité, on risque de se préparer des lendemains qui déchantent.
Yves Chartrand
Montréal
03 décembre 2007
www.lautjournal.info


Propos...
« Les statistiques du recensement montrent toutefois qu'il n'y a pas péril en la demeure... », disait l'illustre libéral et écrivain en chef de la presse de Gesca, Andrew Pratt, à propos de la minorisation des francophones et l'obligation de l’anglo-américain au travail à Montréal. Pas de péril pour deux raisons bien simples et évidentes.
Jusqu’à preuve du contraire, le Parti québécois copie les libéraux et propose les mêmes politiques linguistiques et culturels que les fédéralistes, envers les minorités. C’est à dire, le bailingue et deux sociétés d’accueil.
Malgré la Loi 101, peut importe une majorité francophone à 82%, la langue française n'est pas encore incontournable et obligatoire au Québec. Car, le système d'éducation exige que tous les Québécois de souche soient colonisés, obligés d'apprendre une langue de remplacement, dès l'âge de six ans. La langue française est donc plutôt facilement remplacée en appliquant simplement la politique de l'apartheid, même à la commission BT.
Un forum « en anglais » pour tous les anglo-saxons canadiens ou américains et tous les immigrants qui ont choisit de rejeter la langue française en vivant au Québec. Dont le plus illustre est sans doute un hindou sikhs, le père de Gurjab Sing Multani, qui s'est servi de la Cour suprême anglaise d'Ottawa pour imposer le poignard «kirpan» à l'école au Québec.
Curieusement ce n'est pas ça, ce fait, que nous rapportent les médias parlés et écrits. Ils nous disent plutôt que, malgré la langue maternelle déclarée, 75% des immigrants et des anglo-canadiens au Québec comprennent ou adoptent le français. Donc, que tout va bien et que le français progresse. Dans ce cas...
À quoi peut bien servir un forum « en anglais » à la commission BT ? Des services du gouvernement du Québec et d'administration municipale « en anglais » à Montréal ? Peut-être, à assimiler. À niveler vers le bas, minoriser et remplacer la majorité, puis l'utilité de la langue française.

Libellés :

De... sp et al... le... 19.12.07,

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