Bonne année 2008 !...
28.12.07

Bientôt, la population mondiale franchira symboliquement le seuil de sept milliards d'humains, selon les statistiques des Nations unies, rappelait l'Institut national des études démographiques (INED) l'année dernière. L'approximation de bientôt est symbolique, précise l'INED. Il est bien sûr possible que le seuil réel des sept milliards ait déjà été franchi il y a un ou deux ans, ou qu'il le soit dans deux ans, le nombre d’humanoïdes sur Terre étant connu à «quelques pour cent près». «Six milliards et demi en 2005 : c'est le chiffre annoncé par les démographes il y a 50 ans, lorsque la population mondiale ne comptait que 2,7 milliards». «Ils ne se sont pas trompés» constate l’INED. Qui aurait prédit cette taille de la population il y a 400 ans, au 17e siècle, lorsque la population n'était que de 600 millions d’humanoïdes.
En revanche, la prévision faite il y a 50 ans de 15 milliards d’humanoïdes pour 2050 risque d'être contredite. Les tendances démographiques actuelles laissent croire qu’ils seront entre huit et neuf milliards plutôt, compte tenu d'une décélération de la croissance démographique, fruit de la baisse de la fécondité, «quasi-générale dans le monde», note l'INED.
En cette fin de l'an 2007, plus près de nous cette fois, c'est le moment de risquer quelques prévisions pour la nouvelle année. Voyons voir s'il y a des possibilités que ces dix prophéties des astrologues arrogants, aux boules de cristal, du Bleu, se réalisent en l'an 2008.

2 - Politique... Le scandale des commandites souverainistes au festival de Saint-Jean et aux communautés ethniques du Québec, toujours soigneusement caché depuis sept ans avec d'autres secrets de l'ère Boisclair/Landry, éclatera au grand jour et créera une nouvelle commission d'enquête publique. La commission d'enquête LeHir, dont le mandat sera très similaire à celui de la commission Gomery.
3 - Identité... La récente embauche du millionnaire André Boisclair au poste d'enseignant en matière de gestion de crise et d'enjeux, au pavillon John Molson de l'anglo-canadienne Concordia, déclenchera une autre commission d'enquête encore plus importante. Appelée la commission Pomerleau/Sauvé, son mandat sera d’étudier en profondeur «La fraude identitaire péquiste...» la FIP. Afin de déterminer depuis quand et combien d'autres souverainistes au PSQ sont des bailingues et d'appartenance «canadian», comme ça. Le rapport devra être remis à la cheffe du PSQ bien avant le déclenchement des prochaines élections.
4 - Politique... Dès lors, découlant des travaux de cette commission d'enquête sur la FIP, une nouvelle thèse sera proposée à l'effet que Boisclair et Landry ont joué le grand jeu. À l'image du maître Lucien Bouchard. Qu'ils ne sont vraiment pas d'identité française, ni d'appartenance québécoise, mais plutôt bailingues américains et d'appartenance canadian.
Ce qui viendra, une fois pour toutes, élucider les raisons de la progression du bailingue et baiculturel au Québec. Ainsi que le maintient de la taille de la minorité anglo-canadienne, depuis 1994. Élucider donc l’allégeance fédéraliste discrète au PSQ, en dressant la liste des nombreuses collaborations au fil des années avec les libéraux de John Charest. Mais surtout, les collaborations avec les fédéralistes de la presse de Gesca, en leur fournissant lettres, thèses et analyses politiques pour publication dans les pages de la presse, tout à fait gratuitement.
5 - Politique... Pendant que le PSQ sera de nouveau plongé dans la tourmente, à la suite des révélations de FIP et canadianisme bailingue de Boisclair, c'est à ce moment que le pensionné, Bern Landry, profitera de la confusion du moment pour annoncer son retour pour de bon en politique. Tout comme le retour de Boisclair jadis. Mais, cette fois, il sera commandité par d'autres pensionnés de souche canadienne française, abonnés de la presse de Gesca, qui croient tous en un avenir bailingue et baiculturel du Québec. À l’image des immigrants. Tout comme René Lévesque, PM Johnson, Jacques Parizeau et Lucien Bouchard.
6 - Juridique... L’avocate de la presse libérale et fédéraliste de Gesca, Carolina Mingarelli, diplômée de l’anglo-saxonne McGill, après avoir attaqué les deux révolutionnaires indépendantistes du Québécois et interdit la publication du contenu rédactionnel à leur site en 2007, selon les méthodes à succès du parti communiste Chinois, elle reviendra à la charge en 2008. Cette fois, elle réclamera leur déportation au pays des indépendantistes libres, à Cuba, pour une question de sécurité nationale. (Prévision soumise par le chef du club des ivrognes du Bleu, Jean Barsalon et al...)
7 - Santé publique... Pour la énième fois, le médecin ministre Couillard rassurera la population sur la bonne administration des hôpitaux insalubres du Québec. Cette fois en présentant une Loi qui interdira, sous peine d’emprisonnement, les enquêtes et la publication des listes et des noms des malades en torture sur liste d'attente de traitements et ses morts. Ce qui devrait attirer en faveur des libéraux tous les votes syndicaleux de la CSN.
8 - Syndicats... Les paradis fiscaux du Québec, les centrales syndicales multimillionnaires FTQ CSN CEQ CSD, utiliseront leur puissance financière et les étudiants à la bière Budwaisèr de la FEUQ, pour faire tomber le gouvernement de John Charest lors d'un autre vote contre, pour la forme, de l'ADQ. De l’Association Dumontiste du Québec.
9 - Médias... Les archives de la commission d'enquête secrète du DGE, sur Option Canada, seront l'objet d'un coulage d'origine inconnue, dans les journaux, via Antoine Robitaille. Ce coulage nous dira quels autres montants illégaux ont bénéficiés aux auteurs, à l'origine de la mise sur pied de la commission Grenier. Toutefois, l'identité de la taupe qui a détourné 250,000$ et remis les livres comptables et contrats d'Option Canada à Normand Lester, sera encore gardée secrète. (Prévision soumise par le chef du club Média-Bashing du Bleu, Mario Lanzamonoeil et al.)
10 - Fiscalité... Après des années de divagations, finalement la ministre Gérome-Forget admettra que les augmentations uniformes des tarifs d'électricité, les prestations d'assurance parentale aux riches à revenus élevés, les subventions aux garderies CPE CSN pour les enfants des riches à revenus élevés, ainsi que les trois milliards de paiements en équivalence aux femmes riches à revenu élevé à l'emploi de l'état, sont des prélèvements soviétiques d’impôts indirects discriminatoires. Et de nature sexiste, contre les hommes. Des prélèvements qui, sans aucun doute, jettent dans la misère et gardent dans la pauvreté les trois quart des travailleurs québécois à revenus modestes. Dont la faute entière de ce gachis est attribuable aux socialistes, élitistes et prolétaristes du PSQ, lors de leur passage au gouvernement, bien évidemment.
Voilà… Une autre année prospère en prélèvements d'impôts directs et indirects et joliment bordélique en perspective. Allez-y, sans gêne et sans retenue, dressez la liste de vos meilleures prédictions 2008, en comparaison.
Bonne et prospère année 2008 !...
Libellés : Societe
De... sp et al... le... 28.12.07, ,
Joyeux Noël HO! HO! HO! ...
21.12.07

C'est surtout le début de cette période de l'année que les syndicats des conducteurs de bus de la STL et de la STM affichent et appellent les « Joyeuses Fêtes ». Pour ne pas dire les « Joyeuses vacances des Fêtes » accompagnées d’un chèque de paie bien gras.
C'est donc l'occasion de souhaiter nos meilleurs voeux pour la fête de Noël et ses réunions de familles. À défaut d'avoir le temps de chercher un conte de Noël, comme l'année dernière, allons-y différemment. Un léger reportage sur les activités pernoellesques qui intéressent au plus haut point les plus fortunés de cette période de l’année, les tout petits.
C'est à se demander si les aides du père de cocacola, appelé Père Noël, ne sont pas aussi des syndicaleux.
Incursion chez les scribes du père Noël
Plus d'un million de lettres se rendront à l’adresse : Pôle Nord, HOH OHO. Et des milliers de personnes répondent bénévolement aux lettres des enfants partout au Canada. Le temps d'une journée. (...)
«Bonjour père Noël, cette année, j'ai été très sage. Ce que j'aimerais pour Noël, c'est la nouvelle brosse à dents d'Oral B. Merci.»
Des demandes originales comme celle de Rémi, 5 ans, le père Noël en reçoit des centaines. Les petits qui lui écrivent ne s'inspirent visiblement pas que des brochures publicitaires des grands magasins de jouets.
Pendant toute une journée, nous avons eu le privilège d'aider le vieil homme à dépouiller son courrier. Dans la centaine de lettres qu'on a pu lire, les enfants âgés de 1 à 8 ans lui font brièvement part de leur quotidien. Puis, ils ont généralement quelques pensées pour les plus démunis.
Le père Noël reçoit plus d'un million de lettres et courriels par année. Dans les enveloppes, les enfants glissent leurs souhaits et leurs plus beaux dessins.
Beaucoup lui précisent ensuite qu'ils ont un nouveau code de système d'alarme, que leur chien risque de japper ou qu'ils demanderont à leur père de ne pas faire de feu dans la cheminée. Un d'entre eux prévient même le vieil homme que si sa mère lui laisse une part de tarte, il est «mieux de ne pas en manger». Par souci pour la pauvre cuisinière, nous tairons le nom de ce coquin. Après ces quelques considérations, les petits passent sans plus de fioritures à leur liste de souhaits.

Des enfants au sens pratique donnent même un coup de pouce au père Noël. «J'aimerais le jeu Avatar sur PlayStation 2. Je crois que tu peux le trouver à la Place Versailles», précise le petit Beethov. Ainsi, il n'y aurait pas qu'au pôle Nord où l'on fabrique les jouets...
Des Transformers, des poupées, des petites voitures, les listes sont habituellement longues. Tous ces jouets sont-ils mérités ? Les jeunes écrivains sont à tout le moins honnêtes. «Je ne suis pas toujours sage. Même que j'aimerais avoir une boîte pleine d'amour. Comme ça, je pourrais en prendre dedans et être plus gentille. Sinon, un iPod fera l'affaire», écrit une fillette prévoyante.
Il semble enfin que les désirs des enfants soient universels, ce qui facilite bien entendu la tâche du père Noël. Si des centaines d'enfants canadiens aimeraient bien un jeu vidéo cette année, c'est aussi le cas du petit Lighuen, de Bragado, en Argentine qui souhaite «mucho mucho» avoir un PlayStation cette année. Veremos ! Nous verrons !
Les enfants sont tous uniques, mais leurs demandes à l'approche du temps des Fêtes se ressemblent. Voici, en ordre d'importance, les souhaits les plus fréquemment formulés dans une centaine de lettres trouvées sur le secrétaire du père Noël.
Par les garçons
- Jouets dérivés du film Transformers - Jouets dérivés du film Les Bagnoles (Cars) - Jeux vidéo en tout genre - Blocs de construction (Lego, Megablocks...) - Accessoires et jouets reliés au hockey - Train en bois ou électriques - Figurines dérivées de l'émission de télévision Diego - Camion de pompier - Instruments de musique
Par les filles
- Poupées en tout genre (bébés, Bratz, Barbies...) - Accessoires de princesse - Figurines des Pouliches - Jeux vidéo en tout genre - Accessoires de poupée (poussette, chaise haute...) - Accessoires de bricolage - Instruments de musique - Téléphone - Jouets reliés aux chevaux
Au Canada, environ 11 000 lutins assistent le père Noël et l'aident à répondre à toutes les lettres. S'il indique clairement son adresse de retour, chaque enfant recevra une réponse. Pour recevoir une réponse avant Noël, il doit toutefois poster sa lettre avant la mi-décembre. Après, le père Noël enverra une réponse particulière aux retardataires.
Enfin, les plus branchés peuvent communiquer avec le pôle Nord par l'internet. En se rendant sur le site de Postes Canada (www.postescanada.ca), les petits qui cliquent sur l'onglet Carrefour des Fêtes accéderont à la page du père Noël. En plus de lui envoyer un message électronique, les jeunes internautes ont aussi accès à son journal quotidien.
Audet, isabelle
La presse - Le 03 décembre 2007
Survivre à la liste de Noël des enfants
L'autre visage des Fêtes
Et si Noël c’était autre chose que les cadeaux ? «Il faut se demander quelles valeurs nous voulons transmettre à nos enfants à Noël», estime Francine Ferland, ergothérapeute et auteure.
Le tout peut se limiter au déballage frénétique des cadeaux. Ou encore, on peut profiter de la période des réjouissances pour créer une atmosphère spéciale et mettre aussi l’accent sur le partage.
La professionnelle suggère d’impliquer la marmaille dans les préparatifs : la décoration de l’arbre, la cuisine, l’emballage des cadeaux. On peut aussi demander aux enfants de créer un bricolage ou un dessin pour offrir aux invités. De cette façon, on initie aussi les tout-petits au plaisir de donner.
Le soir de Noël, il faut prendre le temps de déballer les cadeaux, un à un, et de les apprécier, dit-elle. Et prévoir des jeux et des activités après les présents pour ne pas que la fête s’arrête quand il n’y a plus rien sous le sapin.
Et pourquoi ne pas s’offrir un cadeau qui ne coûte pas un sou : une journée entière en famille. Au menu, déjeuner-pyjama, jeux de société, déguisements, glissades, pique-nique au salon, films et pop-corn, etc. Le tout est d’avoir du plaisir à être ensemble, en congé, loin du stress de la routine. Une idée qui pourrait même devenir une tradition !
Stéphanie Martin
Le Soleil - Le lundi 10 décembre 2007
Propos...
Vive les vacances !...
Après la petite fête sympa de Noël, échange de cadeaux et souhaits d'usage, le Carnet sera placé en mode vacances et confié aux bons soins de notre plus jeune pupiteuse, Silvie, 16 ans. Qui aura aussi le plus grand des bonheurs pour Noël, héberger chez elle son grand copain, notre patrouilleur infatigable, le chef de la sécurité.
C'est donc le moment des vacances pour tous au Bleu... Lecteurs, volontaires, recherchistes, pupiteuses, répartitrices, factionnaires 2x4, fanas du média bashing et du judo linguistique, popoteuses et cafétièristes.Vacances qui s'étendront jusqu'au neuf janvier.
À part un seul billet déjà préparé, que Silvie affichera le 28 décembre pour les souhaits du jour de l'An.
Bonnes vacances à tous !…
Un très très joyeux Noël !...
Libellés : Societe
De... sp et al... le... 21.12.07, ,
Dur de dur le métier de journaliste...
19.12.07

En bout de piste, comme disais jadis l’illustre Joseph Facal, l’exercice a rapporté son pesant d’or. Il n’y a aucun doute. Nous avons vécu des moments mémorables, entendu et lu des points de vue et des opinons de la part de gens inconnus qui n’auront jamais de leur vie été publiés, ni à la télé ni dans les journaux, en temps normal. Un grand exercice démocratique, tout à fait remarquable. Un moment unique qui dicte qu’il faudra se brancher au site de la Commission pour y dénicher et sauvegarder les moments les plus mémorables dans nos archives.
Ce n’était pas tout. Non. Il a fallut attendre le lendemain de la dernière journée pour faire une découverte. Découvrir un dernier reportage qui nous indiquait le raz le bol des pros de l’info et surtout, surprise, une journaliste avec un sens de l’humour. Si c’est possible. Très très drôle était la réaction des pupiteuses du Bleu, à la lecture de ce compte rendu. Comment dire, du « Pu capable !… »… Hé oui…
Le liquide amniotique du bonheur
Je ne sais pas sur quelle planète le maire Gérald Tremblay planait hier matin lorsqu’il s’est présenté devant la commission Bouchard-Taylor, mais c’était loin, très loin du plancher des vaches de la réalité montréalaise. Tout va bien, tout va très bien, a-t-il dit. L’ombudsman n’a reçu aucune plainte, à peine une dizaine de cas de discrimination qui se sont réglés par le « dialogue ».
Le maire a conclu en parlant d’harmonie et des « valeurs d’amour, de partage et de paix ». Pas un mot sur les tensions entre la communauté hassidique et les francophones à Outremont; rien sur les gangs de rue et les problèmes d’intégration des jeunes Haïtiens. Montréal baigne dans le liquide amniotique du bonheur.
Gérald Tremblay était béat. Je veux l’adresse de son pusher.
À l’entendre, on imagine difficilement que 70% des nouveaux arrivants atterrissent à Montréal et que 20% de la population est née à l’extérieur du pays. Un peu éberlué par tant de candeur, Gérard Bouchard a demandé au maire quelles étaient les « difficultés les plus pressantes ». « Le manque de dialogue, a-t-il répondu. Le secret, c’est agir en amont. Ça explique notre succès dans l’intégration des immigrants. » Et il a ajouté : « Nous avons toujours agi en amont. » Le mémoire de la Ville porte d’ailleurs un titre mystifiant : Agir en amont pour profiter pleinement de la diversité. En amont ? Ça sert à quoi, exactement, l’amont ? Mystère. Le mémoire est truffé de phrases vides de sens. « En amont, peut-on lire, en clarifiant non seulement les principes et les valeurs, mais en définissant des règles claires et équitables. » Oh ! la fine stratégie. Le problème, c’est qu’il n’y a pas l’ombre du début d’une explication sur les « règles claires et équitables ». Des mots, des mots, que des mots. Zéro substance. À la lecture des quatre pages du mémoire, on se demande : Where’s the beef ? Où est le bœuf ? , pour les chatouilleux du français qui ont peur de perdre leur identité. Gérard Bouchard a conclu en disant : « Nous allons retenir votre action en amont. »
Était-il ironique ? Peut-être. Le maire, lui, ne l’était pas. Lors du point de presse qui a suivi sa présentation, Gérald Tremblay a péniblement trébuché sur la question des signes religieux. Une employée qui travaille avec le public aura-t-elle le droit de mettre un voile ? a demandé un journaliste. Le maire est resté bouche bée. Il ne s’attendait pas à cette question. « Elle ne pourrait pas occuper une fonction de première ligne avec les citoyens », a-t-il répondu après un moment d’hésitation. Donc, elle pourrait porter un voile si le public ne la voit pas ? Non, s’est empressé de rétorquer le maire. Cherchez l’erreur.L’attachée de presse a ensuite fait le tour des journalistes pour préciser que le maire parlait du voile intégral, burqa et niqab, et non du simple foulard. Visiblement, Gérald Tremblay était mal préparé. Et, détail qui tue, les commissaires ont reçu le mémoire de la Ville en retard. Ils n’ont pas pu le lire avant la présentation du maire. La commission siège pourtant depuis trois mois.
Parlons maintenant de Mario Dumont, le valeureux chef de l’ADQ. Il a surfé sur la vague des accommodements raisonnables et jeté de l’huile sur le feu en jouant avec le sentiment d’insécurité des Québécois de souche face aux immigrés. C’est un peu, beaucoup à cause de lui si la commission Bouchard-Taylor a été créée. Le Québec au grand complet a défilé devant les commissaires : les groupes communautaires, les partis politiques, les associations de ci et de ça, les vieux, les jeunes, les intellectuels, les ouvriers Tout le monde, sauf Mario Dumont. Il a mis le feu, puis il s’est caché sous la table. Pas fort.
La Commission a entendu ses derniers témoins hier. Les deux commissaires ferment boutique et se retirent pour écrire leur rapport. Depuis le 10 septembre, les Québécois se sont défoulés. Trois mois d’audiences ponctuées de scènes disgracieuses et de propos racistes, mais aussi d’idées intéressantes, étonnantes, farfelues ou novatrices. Pendant ces interminables sessions, certains mots revenaient de façon lancinante. Le coprésident Charles Taylor, par exemple, qui disait, à la fin de chaque présentation de mémoire : « Trrrès intéressant. » Et surtout, surtout, le « vivre-ensemble », la phrase fétiche des intervenants, y compris le maire de Montréal. Pu capable.
Michèle Ouimet
La Presse - samedi, 15 décembre 2007
Propos…
Hi hi hi !… Elle est très rigolo, celle-là. Un sens de l’humour. Elle s’imagine que le « Where’s the beef ?», un truc à la Elvis Gratton, va susciter une crainte chez les identités française. Mais, pas du tout !… C’est un truc de colonisé québécois, ça. C’est très très rigolo, quoi !… Non mais, c’est à se demander s’il elle portait la tenue militaire, gilet pare-balles et casque de kevlar, ou bien une burqa, en assistant aux audiences de la commission.
Nous aussi au Carnet on est tous au bout du « pu capable ». Pu capables de lire les journalistes et les chroniqueurs sur ce sujet. Comment ?… C’est que, durant ces mois et cet exercice, certains de nous avons occupé la plupart du temps libre à regarder et écouter les faits et gestes devant la commission. Puis, avec ce bagage, le lendemain, comparer tout ça contre les reportages des pros de l’info, chroniqueurs et journalistes. Résultat…
Il y a tellement d’éléments et bouts qui n’ont pas été rapportés à la télé et dans les journaux, qu’il faudra occuper les prochaines semaines à cueillir, copier et coller, puis archiver tous ces moments et faits inoubliables. Hé oui !… Grâce aux médias électros et la toile, nous pouvons savoir et vérifier ce que les pros ne nous disent pas.
Vraiment... Dur que dur le métier de journaliste.
Libellés : Media-accommodants
De... sp et al... le... 19.12.07, ,
L'apartheid linguistique...

Un politique «trudeauiste», diront certains experts, qui produit des résultats éloquents, une société hybride bicéphale. Donc, la minorisation des francophones à Montréal. Mais, que l'on cache sous les vocables de «bailingue» et « paix linguistique » ou « paix sociale ». Incluant chez les soixante milles lecteurs souverainistes de la presse fédéraliste de Gesca.
Voici donc que Montréal en est à l'ère de l'apartheid, linguistique. Après les villes apartheid du ouest iland anglophones, le méga hôpital apartheid anglophone de 1,2 milliard prévu pour McGill, un observateur/lecteur de l'Autjournal a compris quelle était l'utilité de tenir un forum apartheid en « anglais », à la commission BT.
Les deux tabous de la Commission Bouchard-Taylor :
La langue et la dualité Québec-Canada
Malgré que l’identité québécoise soit l’un des thèmes proposés par la commission, personne ne veut en parler à Montréal, ni les participants, ni les commissaires.
Et pourtant, Montréal devient ou est déjà devenue une ville bilingue, et la tenue de deux forums de la commission au Palais des congrès, l’un en français et l’autre en anglais en est la parfaite illustration, et personne ne s’en ai offusqué.
De plus cette façon de faire a fait en sorte que les Québécois d’origine britannique et les membres des communautés culturelles anglicisées se sont retrouvées au forum anglais, et les Québécois d’origine française et les membres des communautés culturelles francisées au forum français, avec aucune possibilité de dialogue entre les deux groupes.
Pour ce qui est de vivre dans la maison de poupée à la russe Québec-Canada qui crée tant de confusion et envenime le climat sur le plan linguistique, aucune mention.
Il faut retourner aux audiences en région pour retrouver pour y retrouver de telles préoccupations. Les Québécois des autres régions sont inquiets de ce qui se passe à Montréal en ce qui concerne l’identité québécoise, alors qu’à Montréal on vit dans une bulle d’inconscience et une ouverture béate.
A force de vouloir préserver à tout prix la paix sociale au Québec en glissant certains sujets de discorde sous le tapis au lieu de faire face à la réalité, on risque de se préparer des lendemains qui déchantent.
Yves Chartrand
Montréal
03 décembre 2007
www.lautjournal.info
Propos...
« Les statistiques du recensement montrent toutefois qu'il n'y a pas péril en la demeure... », disait l'illustre libéral et écrivain en chef de la presse de Gesca, Andrew Pratt, à propos de la minorisation des francophones et l'obligation de l’anglo-américain au travail à Montréal. Pas de péril pour deux raisons bien simples et évidentes.
Jusqu’à preuve du contraire, le Parti québécois copie les libéraux et propose les mêmes politiques linguistiques et culturels que les fédéralistes, envers les minorités. C’est à dire, le bailingue et deux sociétés d’accueil.
Malgré la Loi 101, peut importe une majorité francophone à 82%, la langue française n'est pas encore incontournable et obligatoire au Québec. Car, le système d'éducation exige que tous les Québécois de souche soient colonisés, obligés d'apprendre une langue de remplacement, dès l'âge de six ans. La langue française est donc plutôt facilement remplacée en appliquant simplement la politique de l'apartheid, même à la commission BT.
Un forum « en anglais » pour tous les anglo-saxons canadiens ou américains et tous les immigrants qui ont choisit de rejeter la langue française en vivant au Québec. Dont le plus illustre est sans doute un hindou sikhs, le père de Gurjab Sing Multani, qui s'est servi de la Cour suprême anglaise d'Ottawa pour imposer le poignard «kirpan» à l'école au Québec.
Curieusement ce n'est pas ça, ce fait, que nous rapportent les médias parlés et écrits. Ils nous disent plutôt que, malgré la langue maternelle déclarée, 75% des immigrants et des anglo-canadiens au Québec comprennent ou adoptent le français. Donc, que tout va bien et que le français progresse. Dans ce cas...
À quoi peut bien servir un forum « en anglais » à la commission BT ? Des services du gouvernement du Québec et d'administration municipale « en anglais » à Montréal ? Peut-être, à assimiler. À niveler vers le bas, minoriser et remplacer la majorité, puis l'utilité de la langue française.
Libellés : Linguistique
De... sp et al... le... 19.12.07, ,
Le maire country et maman Boulet...


Les opinions tranchées d'un gars de muscle, le maire country, «Mustang» Gendron, à ce sujet. Juste pour voir en sommaire comment passe l'effet de maternisation et infantilisation des hommes adultes au Québec.
Il n'y a pas de doute, les filles politiciennes et députés sont beaucoup trop moumounes et maternelles et envahissantes. Ça ne passe pas très bien chez les gars de l'auto musclée. Passons d'abord par un regard sur la vie de politicien, appelée « la politique ».
Ça ne vaut pas la peine.
J'ai passé une superbe fin de semaine avec ma Blonde. Beaucoup de bons moments. En revenant à la Maison, ce dimanche, j'ai songé au peu d'avenir qu'il me restait. Déjà 40 années épuisées sur cette Terre (dans quelques jours...) Au rythme où vont les choses, j'ai très certainement vécu plus de la moitié de mon aventure. Parfois pénible, très souvent difficile, mais combien de moments exaltants ! Puis, j'ai réalisé qu'au fond, la politique n'était pas pour moi. Et c'est exactement la syntaxe appropriée.
La politique n'est pas pour moi.
Surtout quand on regarde le faible niveau intellectuel des débats à l'Assemblée Nationale.
La démocratie a cela d’étrange : elle confie l'avenir de son Peuple, de sa Nation, de son Budget en termes de milliards de dollars à des gens dont le niveau intellectuel fait pitié. Qui a dit que la démocratie était la Gouvernance par ce que nous avions de meilleurs ? Est-elle plus simplement le reflet de la société. Si c'est son miroir, j'aime autant finir en ermite.
Combien de députés élus de l'Assemblée Nationale seraient embauchés sur la base de leurs compétences dans le secteur privé ?
Accepteriez-vous de confier la direction de votre entreprise ayant un chiffre d'affaires de 10 millions de dollars à Mario Dumont demain matin ?
Est-ce que vous engageriez Jean Charest pour vous représenter dans une affaire délicate ?
Est-ce que vous pourriez confier votre portefeuille d'actions à Pauline Marois en lui demandant de le faire fructifier ?
Vous rendez-vous compte qu'aucun des 3 chefs de parti au Québec n'a une expérience de travail dans le privé ? Personne d'entres eux n'ont géré autre chose que des études, du travail social ou de l'engagement politique ! Dans le CV de Charest, on y retrouve un stage à l'aide juridique et 3 ans comme avocat junior dans un petit bureau de Sherbrooke !
Et vous voulez-faire un pays avec ça ???
Pourquoi s'emmerder à faire de la politique avec une bande d'inférieurs sur le plan intellectuel ? Des gens qui orientent leurs décisions après avoir commandé des sondages, comme Stephen Harper l'a fait et les autres avant lui ?
Pourquoi doit-on gouverner en fonction d'une réélection ?
Tous ces gens sont dans l'engrenage de la politique sale, celle avec un petit "p". Le véritable don de soi et du service - en politique - ça n'existe pas. Tout n'est que pouffiasse, surtout les Libéraux, mais pas mal tous les parties politiques.
Voilà pourquoi la politique me répugne. Elle est puante. Elle m'écoeure.
Et lâchez-moi le cordon avec ceux qui rêvent d'un pays pour le Québec ! Une fois l'indépendance faite, on fera quoi avec nos inférieurs de l’Assemblée Nationale ? Des rois nègres ?
Stéphane Gendron
Lundi 10 Décembre 2007
Propos...
Je ne sais si j'ai bien compris, mais... Je crois avoir trouvé pourquoi au Québec il y a 60 députés de trop à l'ANQ,, comparés à l'Ontario au prorata de la population. C'est que leur niveau intellectuel et québécois est moindre, dit l'illustre maire. Alors il en faut plus pour adopter un budget et des lois, comme les voisins. Lois idiotes, quand même.
L'Approche KIA
Félicitations à l'Assemblée Nationale - la salle des Chevaliers de Colons du Québec - pour avoir accepté à l'unanimité le projet de Règlement de la Ministre Julie Boulet qui veut interdire toute publicité automobile basée sur "la vitesse".
Culbec : Société matriarcale où tous contribuent à la pensée unique. Oui, le Gouvernement et l'Assemblée Nationale savent ce qui est bon pour votre subconscient. Terminées les publicités vantant la performance de votre éventuel muscle car. Même si la vitesse n'est pas la cause majoritaire des accidents de voiture, il faut à tout prix criminaliser ce comportement, tout comme on l'a fait (à juste titre) pour l'alcool.
La Ministre Boulet a su séduire les partis de l'Opposition en usant de son charme. Wow Wow Wow ma coccotte, Pauline et Mario sont d'accord avec une publicité automobile vantant la retenue et la sagesse. Vous n'aurez plus le droit d'éprouver quelconque plaisir à conduire votre voiture. Il s'agit d'un péché mortel.
Comme on l'a fait pour les petits enfants avec la Protection du consommateur qui interdit la publicité de jouets dans le temps des Fêtes, vous ne pourrez plus - surtout messieurs - jouir d'une publicité automobile digne de ce nom. Québec a choisi l'approche KIA : celle de faire dans ses petites culottes en forme de triangle devant le lobby de l'opportunisme politique.
La prochaine étape : La fin du Grand Prix de Montréal, plus de NASCAR et la fermeture des autodromes. Ça pue, ça pollue et ça encourage la vitesse.
Maudite bande de cons.
Stéphane Gendron
Mardi 18 Décembre 2007
Propos...
C'est assez étonnant. La politicienne Boulet parle de réduire la vitesse, mais il n'y a pas plus de surveillance, d'embauche de policiers pour attraper les fautifs. Puis, les fautifs de la vitesse ne sont pas les principaux responsables des accidents. Ah bon !... Plutôt, ce sont les conducteurs incompétents et idiots de jugement, en grand nombre. Tout de même, on propose de réduire la vitesse à Montréal, ce qui va doubler et tripler le niveau de pollution, sans le dire.
Il n'y a pas de doute, à cet égard les politiciens Québécois sont guidés par des psychiques féminins et infantilisants, qui déresponsabilisent le conducteur. Sans compter la plus grande idiotie québécoise, en Amérique. Elle est...
Pour un territoire d'une telle grandeur, trois fois la superficie de la France, la vitesse sur les autoroutes est encore de 100 km/h, au lieu d'être à 130 km/h comme en Euro. Dépendant des conditions de la météo, bien sûr.
Complètement débranchée de la juste réalité, la ministre des transports et les députés québécois. Irrécupérables…
Libellés : Transport
De... sp et al... le... 19.12.07, ,
Le rien compris de l’indépendantiste...

Ce fait étant… L’actualisation d’une prévision déjà proposée par les plus visionnaires, les fanas du débat de l’identité culturelle et linguistique, durant le deuxième mandat du PSQ, dès décembre 2002.
Soit… La décroissance de la culture et de langue française au Québec. Marquée par la minorisation des francophones de souche dans l’île de Montréal. Mais aussi marquée par la croissance constante des «bailingues» de souche, à l’image des immigrants, de culture anglo-américaine ou autre.
Pourtant, après tout ça, l’on trouve encore aujourd’hui des tas de souverainistes et indépendantistes bloqués, qui n’ont jamais compris où se trouve l’origine de cette catastrophe prévisible, décroissance de l’identité et culture française.
Qui sont incapables de faire une relation de cause à effet entre cette décroissance et les politiques multiculturelles/linguistiques du PSQ. Une Loi 101 bourrée d’exception. Une éducation qui oblige l’apprentissage de la langue de l’unité canadian dès l’âge de six ans, aux de souche comme aux immigrants. Et enfin, des politiques du travail calqués sur le modèle canadian.
Bien… En voici encore un autre…
L’indépendance maintenant ou disparaître
Nous venons d’apprendre, à la suite du recensement de 2006, que nous, les Québécois d’origine française, sommes maintenant minoritaires sur l’île de Montréal et que nous sommes maintenant sous la barre psychologique des 80 % au Québec. Par ailleurs, le gouvernement du Québec a décidé d’accroître l’immigration à 70 000 nouveaux arrivants par année d’ici 2010, et la moitié d’entre eux ne parlent pas le français en arrivant à l’heure actuelle. Comme la force d’attraction de l’anglais est plus forte que celle du français auprès d’eux, les jeux seront bientôt faits à Montréal, et les autres régions du Québec deviendront folkloriques. Lise Payette avait fait sourciller bien des gens avec son documentaire Disparaître il y a environ 25 ans. Sa vision de l’époque s’avère maintenant prophétique. Le renforcement éventuel de la loi 101, notamment en ce qui concerne la langue de travail, l’obligation éventuelle de rendre l’apprentissage du français obligatoire par les nouveaux arrivants, le cégep obligatoire en français, ou une citoyenneté québécoise ne suffiront pas à renverser la tendance dans le contexte de l’immigration, de la dualité Québec-Canada et de la mondialisation en anglais.
Seule l’indépendance du Québec à court terme confirmera la place du français au Québec comme seule langue officielle. Elle nous renverra enfin une image cohérente de nous-mêmes et enverra aux nouveaux arrivants un message linguistique clair, comme cela se passe dans d’autres pays d’immigration, comme les États-Unis ou un pays d’Europe. Cette nouvelle situation enverra également un message clair aux entreprises oeuvrant au Québec en renforçant la place du français comme langue de travail. Nous participerons également avec plus de force et de conviction au concert des nations en intervenant en français aux Nations unies et dans les autres instances internationales et en y défendant la diversité culturelle et linguistique.
De plus, le projet d’indépendance du Québec pourrait devenir dès maintenant un projet de pays enthousiasmant et unificateur pour les Québécois de toutes les origines, mais le temps presse de plus en plus...
Yves Chartrand
Montréal, le 5 décembre 2007
Propos…
Que peut-on dire…
Encore un bailingue qui n’a rien compris, rien conclut, des politiques souverainistes, indépendantistes et linguistiques du PSQ, après neuf ans d’expérience au gouvernement du Québec.
Rien compris du fait que l’anglo-américain était, est, et sera encore une langue obligatoire au Québec, indépendance ou pas, selon les politiques linguistiques/culturelles, des deux société d’accueil, du Parti Québécois.
Rien compris que l’anglo-américain a une force d’attraction par le simple fait que tous les Québécois de souche soient obligés d’apprendre cette langue dès l’âge de six ans, jusqu’à la fin du collège. Sinon, pas de diplôme.
Rien compris que l’anglo-américain a une force d’attraction parce qu’elle est une langue d’enseignement, donc une langue de remplacement, dans les collèges et universités de langue française du Québec.
Rien compris que l’anglo-américain a une force d’attraction parce que les québécois de souche française acceptent volontiers des emplois qui l’exigent et travaillent allègrement avec des manuels et des logiciels dans cette langue.
Rien compris que l’anglo-américain a une force d’attraction parce qu’elle est la langue de la culture audio, visuelle et sportive, des québécois de souche bailingues.
Rien compris que le projet de l’indépendance, selon le modèle du PSQ, n’exclut pas une deuxième société d’accueil anglo-canadienne et une langue de remplacement au français.
C’est ça le problème des «bailingues» de souche. Ils ne comprennent pas pourquoi l’indépendance échoue depuis 30 ans et encore aujourd'hui n'est qu'à 39%. Ils regardent ce qu’ils imaginent, mais ne regardent pas ce qu’ils sont. Des identités bailingues et donc des appartenances canadian, qui bloquent l’émergence d’un pays distinct. À l’image des chefs du PSQ.
Après ça...
Un vote pour Lisée
Des Jean-François Lisée, il en faudrait 10 ! Pour l’imagination ! Pour la vulgarisation ! Pour la joute oratoire ! Pour le dérangement ! Pour le casse-pieds ! Avec lui, je ne suis jamais tranquille. Chacune de ses propositions me fait me reposer la question de fond. Fatiguant, mais stimulant ! Et gratis. Peut-être devrait-il se faire payer ? Personne ne trouverait de quoi redire. Vraiment. Pourrait-on s’en tenir aux contenus. Les débattre. Les contester. Les torturer. Sur la religion à l’école, je diverge totalement. Sur les cégeps uniques (deux tiers français, un tiers anglais) j’interroge. Sur le « nous », je converge. Au lieu d’éteindre, allumons. Cette nation, paralysée dans le carcan canadien, ne peut faire l’économie d’aucune de ses ressources, surtout pas intellectuelles, pour sortir de son isolement et rejoindre le monde. 2008, 400e anniversaire de la naissance du peuple québécois, serait tellement une belle année pour s’y attaquer.
Gérald Larose
Montréal
samedi, 15 décembre 2007
Propos…
Notre francophone favori cause toujours. C’est fort joli.
Pour les mômes et les classes de cours. Mais, pour réussir ce tour de force, sortir de la paralysie du carcan canadien, il faudrait un parti politique et un chef de langue et de culture française. Non hybride bicéphale et bailingue à la canadienne.
Il se trouve où et comment, ce parti ?… Hein !...
Libellés : Politique-identite
De... sp et al... le... 19.12.07, ,
Patenaude, Mailhot et Harbour...
17.12.07

Voici donc ce que tous veulent savoir des méthodes songées, chez les administrations publiques municipales. Après le salon de thé, au scotch, il y avait les repas avec invités fantômes aux frais des contribuables. Pardon ?...
Factures à Outremont : dîner avec des invités fantômes
De nombreux remboursements obtenus par deux ex-directeurs d’Outremont pour des repas pris de 2002 à 2007 l’ont été alors que la personne avec qui ils précisaient avoir mangé… n’était pas là, a appris La Presse.
Le 20 février 2004, le journaliste Gilles Gougeon était l’animateur du Téléjournal de Radio-Canada. Ce jour-là, il était en tournage sur la biographie de Gilles Richer, l’auteur de Moi et l’autre. Sur la note de frais de février 2004 de Jean-Claude Patenaude, l’ex-directeur général adjoint et conseiller politique de l’ex-maire Stéphane Harbour, on peut lire : « 20-2-2004, Lunch avec Gilles Gougeon, RC, 67,85 $ ». Or, ce repas pris au restaurant La Moulerie ne l’a jamais été avec Gilles Gougeon. « Ce jour-là, à midi, j’étais avec Jean Bissonnette, dit M. Gougeon en consultant son agenda 2004. Je ne connais même pas le maire Harbour ni ce monsieur Patenaude ! »
Qui donc était là ?
Une dizaine de noms de journalistes réputés ont été inscrits sur des réclamations de remboursement produites par M. Patenaude. À l’exception de deux d’entre eux, tous les autres journalistes ont affirmé à La Presse n’avoir jamais mangé ou n’avoir pas le souvenir d’avoir mangé avec l’ex-maire ou son conseiller politique. La Presse a parlé à un avocat qui a mangé à deux reprises (en 2005 et 2006) avec M. Patenaude. Or, dans ses dépenses figurent trois autres repas avec le nom de l’avocat. Celui-ci a vérifié : il était ailleurs ces trois jours-là. Pour un des trois repas, la facture au restaurant Chez Lévesque a atteint 161,05 $ à laquelle il faut ajouter de l’alcool pour 40,30 $.
Même chose avec l’ex-directeur général Yves Mailhot, supposé avoir mangé en tête-à-tête avec ce même avocat quatre fois en 2005 et 2006. L’avocat affirme n’avoir jamais mangé avec lui. Alors, qui a mangé avec M. Mailhot lors de ces repas à deux qui ont coûté 91,38 $, 151,58 $, 173,79 $ et 187,13 $ aux contribuables outremontais ?
Une des demandes de remboursement de M. Patenaude en octobre 2005 indique même « lunch avec 2 brigadiers scolaires », alors... qu’il n’a jamais mangé avec des brigadiers scolaires dans le cadre de ses fonctions.
En fait, La Presse a appris que le nom inscrit pouvait l’être simplement parce qu’il représentait « le sujet de discussion du repas » et non la personne présente. Cette façon de faire permettait alors de justifier que le repas était pris dans le cadre du travail du directeur. Mais qui mangeait avec le directeur ?
D’après plusieurs personnes contactées dans le cadre de notre enquête, que ce soit dans le milieu de la restauration, d’ex-cadres de l’arrondissement ou des personnes dont le nom figure sur des notes de frais, lorsque l’ex-maire Harbour mangeait avec un directeur, il lui laissait la plupart du temps le soin de payer sa facture. Et la plupart du temps, son nom ne figurait pas sur la demande de remboursement du directeur.
L’enquête de KPMG n’a pas montré, l’été dernier, que les noms des personnes indiquées sur des réclamations de dépenses de MM. Patenaude et Mailhot n’étaient pas toujours ceux des invités au repas. C’est en fait grâce à la loi d’accès à l’information que La Presse a pu consulter les réclamations de dépenses de MM. Mailhot et Patenaude, qui ont démissionné l’été dernier, et de l’actuel directeur des services administratifs Pierre Beaudet.
Pour 2004, 2005, 2006 et début 2007, le total des remboursements pour des repas et des « rencontres » (5 à 7) pris par ces trois cadres en compagnie de l’ex-maire, d’autres élus, d’employés de l’arrondissement ou d’invités extérieurs, représente plus de 62 000 $.
On arrive à un total de 8125,09 $ pour 2004, 15 534,80 $ pour 2005, 24 841 $ en 2006 et 14 659,72 $ pour les cinq premiers mois de 2007. Début juin 2007, la vérification des comptes par la ville centre a freiné cette progression des dépenses qui allaient atteindre un record cette année.
Une ampleur nouvelle
Sous l’administration du maire Jérôme Unterberg, entre 1995 en 2001, un élu d’Outremont ne mangeait jamais en public avec des fonctionnaires et les directeurs n’avaient pas de telles dépenses pour des repas. « Une telle ampleur n’existait pas non plus au temps de Jérôme Choquette et de Jean Pomminville », nous a dit un ex-cadre d’Outremont.
À noter que les remboursements de dépenses de M. Beaudet sont moins nombreux et pour des sommes la plupart du temps moins élevées que pour les deux autres directeurs. De plus, y figurent surtout les noms de collègues de travail qui ont bel et bien mangé avec lui.
Éric Clément
La Presse - jeudi 13 décembre 2007
Propos...
Je ne sais si vous avez compris comme moi, le libellé des frais de repas. Il semble que les noms des invités sont, dans les faits, le sujet de discussion ou la raison d'être de la rencontre repas. Et le maire Harbour laissait toujours aux autres le soin de payer ses repas.
Astucieux, non ?... Ouaip, pas mal songé !... Quelle misère que la fonction publique municipale.
Libellés : Politique-enquete
De... sp et al... le... 17.12.07, ,
L’économie du savoir en marche...

Shermag ferme quatre usines
Le fabricant de meubles résidentiels Shermag a annoncé lundi la fermeture de quatre de ses huit usines. La fermeture des usines d’Edmundston et de Saint-François-de-Madawaska, au Nouveau-Brunswick, ainsi que de celles de Dudswell et de Placages Lennox à Cookshire-Eaton, au Québec, entraînera la perte de 320 emplois.
Shermag, dont le siège social est situé à Sherbrooke, explique cette décision par le besoin de ramener l’entreprise à sa rentabilité et d’assurer sa viabilité à long terme.
Selon le président du conseil d’administration, Claude Pichette, la hausse de la valeur du dollar canadien, la crise des prêts hypothécaires aux États-Unis et la concurrence des producteurs asiatiques sont en partie responsables de cette décision.
L’entreprise indique que des mesures seront prises pour aider les employés à effectuer une transition d’emploi.
La direction de Shermag n’a pas encore décidé à quel endroit seront transférées la production des collections de meubles fabriquées dans ces usines.
Stupeur au Nouveau-Brunswick
« C’est choquant et c’est frustrant », lance Jean-Guy Ringuette, travailleur à l’usine d’Edmundston depuis son ouverture en 1998. M. Ringuette croyait pouvoir y travailler jusqu’à sa retraite. « Recommencer ailleurs ou recommencer à neuf au salaire minimum, c’est ce qui n’est pas évident », ajoute-t-il.
Le ministre d’Entreprise Nouveau-Brunswick, Greg Byrne rétorque que le nord-ouest n’a pas besoin de ce fond, car l’économie de cette région est diversifiée.
Pour la période terminée le 28 septembre dernier, Shermag a subi une perte nette de 3,7 M$, soit trois fois plus que la perte de 1,1 M$ inscrite au même trimestre de l’année dernière.
Le chiffre d’affaires du trimestre s’est établi à 27,2 M$, en baisse de 40% par rapport aux 45,5 M$ affichés il y a un an.
Presse Canadienne
Mise à jour le lundi 10 décembre 2007, 16 h 00.
Fermeture d’usines d’Abitibi-Bowater Le gouvernement Charest cause la perte de centaines d’emplois à la veille de Noël
La chef du Parti Québécois et députée de Charlevoix, Pauline Marois, dénonce l’incurie du gouvernement Charest dans la crise forestière qui vient d’affliger directement 1000 familles avec l’annonce de fermeture de deux usines de la compagnie Abitibi Bowater au Québec, la Belgo à Shawinigan, et l’usine de papier de Donnacona ainsi que d’une machine à Gatineau.
« C’est un drame pour ces centaines de travailleurs qui, à la veille de Noël, apprennent cette triste nouvelle. Pour Shawinigan, c’est une véritable catastrophe pour la structure économique de la ville avec cette annonce de fermeture complète et définitive. C’est aussi inquiétant pour Donnacona dont la date de réouverture est inconnue et pour toutes les travailleuses et les travailleurs des autres usines au Québec puisque la compagnie évoque la possibilité d’autres fermetures d’ici le milieu de 2008 », a indiqué Pauline Marois.
Charest doit faire un examen de conscience
Pour elle, le premier ministre du Québec a un sérieux examen de conscience à faire sur sa gestion de la crise forestière.
« Ça fait maintenant des années que tout le monde crie à l’aide et il ne répond pas ou fait semblant de répondre avec des programmes qui ne donnent rien. Oui, une restructuration était nécessaire mais il a été incapable de prévoir quoique ce soit et ce sont les travailleurs qui en paient le prix. Avec les pertes d’emplois qui s’ajoutent aujourd’hui avec la fermeture définitive de la Belgo à Shawinigan, Jean Charest devra maintenant expliquer aux 650 travailleurs qui y travaillaient avec cœur et fierté, pourquoi il ne répond pas présent », a accusé Pauline Marois.
Elle a rappelé d’ailleurs le peu d’intérêt et d’empressement du gouvernement Charest à venir en aide aux travailleurs. Le 24 octobre dernier, à l’initiative du Parti Québécois, l’Assemblée nationale a exigé du gouvernement qu’il mette en place immédiatement des mesures pour soutenir adéquatement tous les travailleurs victimes de la crise forestière et de mettre en place les mesures appropriées pour faire face aux pertes d’emplois éventuelles, sachant pertinemment que le pire est à venir selon les spécialistes.
« Les travailleurs forestiers doivent savoir que Jean Charest et Claude Béchard ont refusé de les aider. C’est inacceptable. C’est le rôle d’un premier ministre que de venir en aide à des travailleurs qui traversent la pire crise de leur histoire, une crise amplifiée d’ailleurs par sa propre incurie. Il est temps que le gouvernement Charest se réveille et protège les emplois dans le secteur forestier et le secteur manufacturier. Les drames se succèdent et cela doit cesser », a conclu Pauline Marois.
Les monsieurs à bretelles rouges
La semaine dernière, un monsieur à bretelles rouges de Greenville, en Caroline du Sud, a fait une croix sur un bout de papier. Il venait de signer la mort de l’usine Belgo, de Shawinigan, qui faisait vivre la ville depuis 100 ans. Les marchés étaient contents : 550 jobs de moins sur la liste de paye. L’action d’AbitibiBowater a augmenté. D’ici 2013 ou 2015, ce sera au tour de la dernière grande usine de Shawinigan de fermer ses portes. Rio Tinto-Alcan l’a annoncé. Cette fois, la décision de sacrifier l’usine d’aluminium se prendra à Montréal, et non à l’étranger. Réjouissons-nous.
Ça vient me chercher aux tripes, ces histoires-là, parce que j’ai grandi à Shawinigan. Je sais à quel point la ville se cherche en voyant tomber ses grandes cheminées, les unes après les autres, depuis 50 ans.
Je vois le gouvernement mettre le poing sur la table, à Québec, et demander des comptes à ces multinationales monstres. Je regrette : les gouvernements ne font pas le poids. Ce ne sont pas eux qui mènent. Ce sont les monsieurs à bretelles rouges, dans leurs bureaux de Greenville, Londres ou Montréal.
Marco Fortier - 16:31 pm
Propos...
Évidemment, la cheffe Marois n’avait rien à dire lorsque les usines de textile à Huntingdon ont annoncés leur fermeture. Cinq cent nouveaux prestataires de l’AS provenant du textile n’inquiète par le PSQ. Seulement lorsqu’il s’agit d’usine de bois.
Le journaliste de l’intérêt humain, Marco Fortier, n’a jamais lu ou entendu parler des traités de libre échange signés par son gouvernement qui, depuis 1989 garantissait un jour ou l’autre la consolidation de la production et la fermeture. Je parie qu’il a aussi complètement raté la délocalisation de la production de Bombardier vers le Mexique.
Le plus curieux c’est de voir, en parcourant les reportages, comment économistes, journalistes et politiciens sont toujours en mode matière première. Genre pays du tiers monde. Quand il s’agit de fermeture dans le secteur du bois ou des minerais, tous prennent la parole en public pour réclamer des mesures de redressement ou compensation de la part du gouvernement. Mais lorsqu’il s’agit du manufacturier autre, délocalisation ou fermeture, non il n’y a pas d’émeute.
Libellés : Affaires-fermetures
De... sp et al... le... 17.12.07, ,
Santé soviétique en marche...

Comment fait-on lorsque la clinique publique n’a plus de médecin en service ? Que songer à l’hôpital soviétique public signifie des files et des heures d’attentes interminables, en plus des risques de mourir avec une infection à la C difficile, conséquence de l’insalubrité légendaire.
Pour le prix d’un billet de hockey...
À la suite des usuelles complaintes concernant la médecine en pratique privée des gau-gauchistes Khadir et de la FTQ (on repassera pour l’originalité des idées), je désire vous faire part d’une situation réelle : la nôtre.
Ma conjointe est atteinte de sclérose en plaques. Un traitement de chimiothérapie, il y a maintenant deux ans, a affaibli son système immunitaire de manière appréciable. Ses déplacements (en fauteuil roulant, je le souligne) lui causent de fortes douleurs et une grande fatigue. Elle a contracté une sévère bronchite la semaine dernière, qui a nécessité une consultation auprès d’un médecin.
Nous avons donc appelé à notre clinique médicale habituelle où un gentil répondeur nous a appris qu’il n’y avait aucun médecin en service, et ce pour toute la semaine. Efficacité quand tu nous tiens...
Irions-nous à l’hôpital ? Certainement pas, elle en reviendrait abîmée et plus malade à cause de la fragilité de son système immunitaire. Six heures d’attente pour une ordonnance est de toute manière totalement ridicule. Sans parler de l’insalubrité qui est maintenant la norme dans ces endroits.
Une rapide recherche sur l’internet m’a permis de trouver un médecin qui se déplace à domicile. Appel en après-midi. Un être humain comme vous et moi me répond, et me donne les détails pertinents. Le lendemain à 11h, un médecin de 30 ans d’expérience s’est présenté chez moi et a prodigué les soins nécessaires. Coût ? Semblable au prix d’un billet pour une personne d’un match de hockey au Centre Bell, hot-dogs et bières flat inclus.
Nous ne sommes pas riches, loin de là. Mais il arrive un moment où il faut mettre les valeurs et le bon sens au bon endroit. Alors, à vous, M. Khadir, qui n’avez sans doute jamais eu à vivre de telles angoissantes situations, à vous syndicalistes de mes deux qui vous gargarisez d’une navrante idéologie dépassée qui ferait se retourner dans sa tombe Karl Marx, et même à vous, M. le ministre Couillard, qui endormez le bon peuple avec vos soporifiques discours creux et démagogiques, je dis ceci: mêlez-vous de vos affaires et laissez-nous nous occuper de notre santé nous-mêmes, nous en sommes fort capables sans l’intervention de vos incompétences et votre manque d’humanité.
« Laissez-nous nous occuper de notre santé nous-mêmes ! »
Serge Denault
L’auteur habite à Pointe-Claire.
mercredi, 28 novembre 2007
Propos...
Elle est bonne. Six heures d’attente à la clinique de l’hôpital juste pour une ordonnance. Une chance, à l’urgence de l’hôpital c’est au moins 22 hrs d’attente, même à l’institut de cardiologie. Ça c’est le système de santé à quotas public, 100% syndiqué, qui engloutit 22 milliards de nos impôts l’an. Dont 400 millions vont dans les coffres des syndicats via les commissions prélevées sur les salaires de leurs membres.
Combien de fois les soviétiques du système de santé ont-ils répétés dans les médias que la santé au privé coûte plus cher. Comme s’il y aurait un choix entre la torture des files d’attentes, l’insalubrité de l’hôpital public qui apporte la mort à la C difficile et des soins chez soi à l’heure convenue pour le coût d’un billet de hockey. Un coût parfaitement déductible d’impôt, en plus.
Quant au politicien Couillard et les morts sur liste d’attente cachés, que peut-on dire de plus qu’un médecin spécialiste d’expérience n’a aucune compétence en matière d’administration publique.
Libellés : Sante-publicprive
De... sp et al... le... 17.12.07, ,
Filou Lacroix et le maloccio...
14.12.07

Le chemin de Lacroix
L'ancien PDG de Norbourg, Vincent Lacroix, reconnu coupable mardi d'avoir contrevenu à 51 reprises à la Loi sur les valeurs mobilières, a finalement présenté ses excuses aux quelque 9200 investisseurs dépossédés de 115 millions de dollars par son stratagème.
Prenant la parole dans le cadre des recommandations sur la peine, vendredi, au palais de justice de Montréal, M. Lacroix s'est aussi excusé auprès de tous les employés de Norbourg et des représentants qui travaillaient pour lui.
Il a soutenu devant le juge Claude Leblond, de la Cour du Québec, qu'il n'avait pas agi à des fins d'enrichissement personnel, mais qu'il manquait de maturité quand l'aventure Norbourg a commencé et qu'il avait commis des erreurs de jeunesse. Il avait, dit-il, des problèmes d'alcool et il a perdu la tête en voulant tout camoufler.
Vincent Lacroix affirme en outre avoir été sensibilisé à ce qui est arrivé aux investisseurs qui ont perdu leurs économies dans cette aventure. Soucieux d'obtenir une peine clémente, il a fait valoir qu'il avait pleinement collaboré avec la police et l'Autorité des marchés financiers (AMF) dans le cadre de l'enquête.
Le témoignage de Vincent Lacroix est maintenant terminé. L'avocat de l'AMF, Me Eric Downs, a refusé de le contre-interroger. « Mon contre-interrogatoire porterait sur la crédibilité de M. Lacroix. Nous considérons qu'il n'en a aucune », a-t-il laissé tomber.
Me Downs, qui livrera sa plaidoirie cet après-midi, a déjà annoncé qu'il réclamerait une peine dissuasive pour Vincent Lacroix afin d'en faire un cas exemplaire. L'ex-PDG de Norbourg est passible d'une peine de prison de cinq ans et d'une amende de 5 millions de dollars pour chacun des 51 chefs d'accusation retenus contre lui.
Responsabilité partielle
Jeudi, toujours dans le cadre des recommandations sur la peine, Lacroix a tenté de convaincre le juge qu'il mérite une peine clémente, compte tenu de sa responsabilité partielle dans certaines pratiques frauduleuses de Norbourg.
Il a notamment incriminé son ancien vice-président aux finances, Éric Asselin, pour des fraudes de plusieurs dizaines de millions de dollars.
Selon lui, c'est M. Asselin qui aurait d'abord trafiqué les états financiers en 2002. Vincent Lacroix a déclaré que dès que Asselin est arrivé, il a tout de suite voulu se faire payer 120 000 $ sous la table. Il aurait aussi trafiqué les états financiers du 30 juin 2002.
Il a qualifié Éric Asselin de magicien quand il s'agissait de faire face aux inspecteurs de la Commission des valeurs mobilières du Québec, étant donné qu'il avait lui-même été vérificateur à la Commission.« Je ne sais pas ce qu'il leur disait ou faisait, les inspecteurs ne voyaient rien », a-t-il déclaré.
Il affirme qu'Éric Asselin, celui qui a révélé le scandale à la GRC,avait produit les faux documents, créé des fictions comptables, afin d'éviter la fermeture de Norboug.
Lacroix avoue
Vincent Lacroix avait aussi plaidé une première fois l'erreur de jeunesse. La première erreur, selon lui, aurait été d'accepter le contrat avec le Mouvement Desjardins pour des fonds risqués.
Il y a eu des pertes de 5 millions de dollars qu'il a voulu camoufler, et c'est à partir de ce moment que commence l'élaboration du « système de vases communicants ».
« On a pris de mauvaises décisions en essayant de nous reprendre. On s'est mis à jouer dans les colonnes », a-t-il avoué au juge Leblond. C'est-à-dire que les administrateurs de Norbourg prenaient de l'argent dans un compte pour le déposer dans un autre.
Sa deuxième erreur, a-t-il dit, a été d'embaucher les représentants de Maxima Capital, qu'il avait acheté en 2001, et qui n'étaient pas tous compétents. En plus, il leur a versé des sommes d'argent « assez importantes ».
Mais le juge Claude Leblond n'arrive pas à s'expliquer comment il se fait que cette « gestion de rattrapage » a abouti au bout de cinq ans à des ponctions de 115 millions de dollars au détriment des investisseurs. Vincent Lacroix s'embourbe dans ses explications, mais précise quand même que l'achat des fonds Évolution en 2003 de la Caisse de dépôt et placement l'a achevé.
Radio-Canada - vendredi 14 décembre 2007 à 13 h 24
Propos...
Espérons que la sentence exemplaire inclura le remboursement des sommes dues aux petits épargnants. Peut être aussi le droit de sortie de prison pour quelques visites Chez Paree. Là où tous les magnas de la finance montréalaise vont pour quelques consultation judicieuses, avant les prises de décisions importantes. Bonne fortune !...
Libellés : Affaires-fraudes
De... sp et al... le... 14.12.07, ,
À Québec, ses espions et…

Québec punit des employés pour usage abusif du Web
En pleine négociation pour le renouvellement des conventions collectives, la Ville de Québec sévit contre le vol de temps au travail.Une enquête de six mois a permis d’épingler 27 employés pour utilisation abusive d’Internet pendant leurs heures de travail. Déjà 15 d’entre eux ont été réprimandés, soit d’une simple lettre au dossier dans cinq cas ou par une suspension - sans solde - allant de cinq jours à un an pour les 10 autres. Les 12 autres, tous des policiers, attendent de passer devant un comité de discipline. Les faits reprochés vont d’une utilisation immodérée d’Internet à la consultation de sites pornographiques en passant par le transfert de courriels humoristiques. Aucune accusation criminelle ne sera portée, les actes réprimandés n’ayant enfreint aucune loi.Informée en mai de cas patents de perte de temps, la Ville a embauché au coût de 250 000 $ un cabinet d’avocats et une firme spécialisée pour mener une enquête. Les dossiers contre les employés étaient tellement documentés qu’aucun n’a voulu contester les faits, a indiqué le président du syndicat des cols blancs, Jean Gagnon, qui représente sept de ces employés. L’enquête visait uniquement ces 27 personnes et non pas l’ensemble des quelque 3000 employés de la Ville ayant accès à un ordinateur durant leurs heures de travail.
«Il n’était pas question d’enclencher une chasse aux sorcières. Ça concerne une faible minorité», a tenu à préciser d’emblée le directeur général de la Ville, Alain Marcoux, en conférence de presse mercredi. Les employés épinglés ont probablement été trahis par les serveurs informatiques de la Ville qui enregistraient un trafic virtuel beaucoup plus important à leur poste de travail.Ceux-ci occupent des postes variés (cadres, fonctionnaires ou contractuels) et proviennent de services variés (ExpoCité, la cour municipale, les ressources humaines, les approvisionnements et la police).
Se fiant à la jurisprudence, la Ville a déterminé les sanctions en fonction du temps perdu dans Internet, le type de sites consultés, les fonctions de l’employé et le contenu des messages envoyés. Le fait de transférer des courriels au contenu humoristique ou offensant - violent ou pornographique - a également été considéré comme un facteur aggravant puisqu’il multiplie la perte de temps par le nombre de personnes incluses dans la chaîne de lettres. La perte de temps semble surtout être un fléau à ExpoCité, où sept employés ont été épinglés. Ceux-ci ont également reçu les sanctions les plus lourdes, un employé contractuel ayant été suspendu un an. Quatre de ses cadres ont également été sanctionnés.
Sans réprimander les supérieurs des gens épinglés, Alain Marcoux a spécifié qu’ils avaient été «associés à l’analyse de la situation et à la tenue des comités de discipline». «C’est sûr que les cadres ont une responsabilité de s’assurer que les employés font une gestion adéquate de leur temps, mais en ce qui nous concerne, la Ville a assumé pleinement ses responsabilités.»Jugeant regrettable le vol de temps, le syndicat des cols blancs a invité la Ville à mieux faire connaître la politique d’utilisation des technologies de l’information adoptée en juin 2005 balisant l’usage des ordinateurs. M. Marcoux a indiqué que celle-ci était disponible sur l’intranet de la Ville. Et sa consultation n’est pas considérée comme une perte de temps.
Pierre André Normandin
Le Soleil - 22 novembre 2007

Il faudra surveiller d’autres rapports du genre, pour voir l’évolution du problème. Mais il semble que, de plus en plus, tous les services et les institutions publiques espionnent les usagés de leur réseau branché à la toile, en secret, à leur insu. Exactement comme la bureaucratie communiste chinoise. Et, non seulement les employés, pour des raisons évidentes de services rendus selon la travail et le salaire, mais en plus on espionne maintenant le public, les abonnés et les usagés, gars et filles sans distinction. Sans aucune affiche sur les murs ou avertissement ou raisons.
Pourquoi ?… Juste pour censurer l’usage que le public et l’abonné fait de la toile. Selon la bonne ou mauvaise humeur de celui qui détient le mot de passe au logiciel qui peut censurer une destination, un site, un usage quelconque.
Libellés : Travail-gestion
De... sp et al... le... 14.12.07, ,
Pêle-mêle du vendredi 14 décembre...

La semaine a débuté avec la présentation des mémoires des partis politiques à la commission BT. On dit que la meilleure présentation, la plus minutieusement préparée fut celle du Block. Quelque peu éclipsée en importance dans l'espace médiatique par la publication de la sentence dans le dossier de Conrad Black.
Suivit le lendemain par la sentence dans le dossier de filou Lacroix. Qui, celle-ci, attira une abondante couverture des télé et journaux qui a duré trois jours. En même temps les médias nationaux ont profité encore de la manne que produit la comparution de Schreiber devant le comité de l'étique à Ottawa.
Suivit le lendemain de d'autres mémoires devant la commission BT d'organismes intéressés, dont le plus remarqué fut l'étonnante présentation du prèz de la SSJB en faveur du port du hidjab islamiste. Personne ne l'attendait celle-là.
Finalement jeudi fut le tour de Mulroney devant le comité Ottawaiens. L'événement a attiré tellement l'attention des directeurs de l'info qu'on a même eu droit à une retransmission directe à la radio de l'info, tel quel sans traduction. Je ne sais trop, mais quelqu'un aux médias croit que le personnage et son témoignage nous intéresse, du moins une partie du public inconnu. La réalité est que l'événement de la journée, au Bleu, fut la découverte d'une lettre au lecteur de notre ultra fédé favorite, la Sandwichiste. Lettre que nous tenteront d'afficher avant le départ pour les vacances des joyeuses fêtes.
Enfin, le mot d'ordre fut de faire un effort pour écouter la retransmission du dernier forum citoyen de la commission BT, le 21 ième, jeudi soir. Ce qui fut fait, mais introuvables sont ceux qui ont perduré et écouté plus de vingt minutes de témoignages disparates, certains à saveur autre du menu des accommodants.
La sélection de cette semaine... L'ouverture et Loi 101 en rappel, l'astuce progresse, les contradictions du PSQ, la folie islamiste, la bonne nouvelle fiscale…

L'autre ghetto
Je suis les audiences de la commission Bouchard- Taylor depuis ses tout débuts. Comme il fallait s'y attendre, il est beaucoup question de religion, de laïcité et de relations hommes-femmes. (Si j'étais Françoise David, je serais d'ailleurs extrêmement heureuse de voir la percée spectaculaire qu'a faite le féminisme au Québec.)
Mais l'un des thèmes qui revient le plus souvent dans les témoignages est la protection de la langue française.
«Il y a trop d'immigrants qui ne parlent pas français», ont dit plusieurs intervenants.
Effectivement, certaines communautés semblent imperméables à la langue de Molière. Je pense à la communauté indienne ou à la communauté chinoise, par exemple. Il y a quelques mois, je suis allé faire un «vox-pop» dans le quartier chinois de Montréal. Je voulais savoir ce que les gens pensaient des propos de la journaliste Jan Wong, qui avait établi un lien assez tordu entre la tuerie de Polytechnique et la loi 101.
J'ai interviewé des dizaines de Chinois, et seulement deux parlaient français ! Tous les autres parlaient mandarin ou anglais.
Et aucune personne que j'ai interviewée - AUCUNE- n'avait entendu parler de la loi 101 !
Ces gens-là ne vivent pas vraiment au Québec. Ils vivent dans une extension de la Chine. Ils sont comme les Québécois qui jouent au shuffleboard sous le soleil de Floride, avec leur station de radio qui crache du Pier Béland et du Stef Data à longueur de jour...
Derrière le mur
Cela dit, il y a pire que les Chinois du quartier chinois qui regardent la télé chinoise, bouffent de la bouffe chinoise et se font servir en mandarin à la succursale de la Banque Royale... Il y a nos amis les Anglos.
Pourquoi, au lieu de s'acharner sur les nouveaux arrivants, ne parle-t-on pas davantage des anglophones qui sont incapables de dire un traître mot dans notre langue même s'ils sont nés au Québec ?
Ils sont légion. J'en croise régulièrement. Leurs grands-parents sont nés ici, leurs parents sont nés ici, eux sont nés ici, et ils ne savent toujours pas parler français.
C'est bien beau, les Juifs hassidiques qui vivent enfermés dans un ghetto à Saint-Adolphe-d'Howard. Mais le West Island est un ghetto beaucoup plus gros et beaucoup plus révoltant. Des milliers de personnes vivent derrière un mur d'indifférence de 65 pieds de haut, en se foutant totalement de notre culture.
Vous leur parlez de Richard Desjardins - ou vous leur dites que le nouveau ministre de la Culture s'appelle Denis Drolet - et ils vous regardent avec des yeux de merlan frit...
Kumbaya
Parlant de la commission, une autre chose m'agace terriblement : la naïveté des jeunes. Quand je les écoute parler, j'ai l'impression d'assister à un jamboree de jeunes cathos. «Tout le monde il est beau, tout le monde est gentil, vive l'ouverture, la tolérance, l'acceptation, le dialogue, le mélange...»
C'est bien beau, le dialogue, Louis-Pierre Simonet-Bélanger, mais si une musulmane demande à vingt-cinq hommes de sortir d'une piscine publique parce qu'elle veut s'y baigner, tu fais quoi ? Tu «dialogues» avec son mari ?
Autant les xénophobes qui voient des barbares partout m'inquiètent, autant les scouts de l'humanisme interculturel me donnent des boutons. Ils sont les deux faces de la même ignorance...
Richard Martineau
Journal de Montréal - 26/09/2007 07h21
Propos... Ce rappel à son importance. Dans le flot de reportages à propos des immigrants, de leur intégration par la francisation, qui n'est qu'une leurre puisqu'ils sont tous un jour ou l'autre confrontés à la réalité québécoise des «bailingues» de souche que l'on cache, soit apprendre l'anglo-américain pour décrocher un boulot ou le BES, nous avons tous oublié l'anglo-saxon canadian vivant au Québec et à l'abri des effets de la Loi 101.
Nous avons tous oubliés que l'attrait de la deuxième société d’accueil, parallèle et indépendante, les anglo-canadiens québécois qui bénéficient d'une multitude d'institutions parallèles et indépendantes dans leur langue, qu'on y trouve encore des anglo-canadians par légions de plus de 35 ans qui ne comprennent pas plus de dix mots de français. Curieusement, on n'a pas vu ceux-ci devant la commission BT, à part le petit groupe du QCGN.
Pourtant, ils ont leur importance. C'est eux et leur société d'accueil qui intègre, encore aujourd'hui, la majorité des immigrants dont la langue maternelle est autre que le français. Soit 53 %.

Le français progresse
La ministre Christine Saint-Pierre a raison de se réjouir des données du recensement de 2006 portant sur les immigrants et le français.
Oui, la proportion des Québécois ayant le français comme langue maternelle a chuté pour la première fois sous la barre de 80%. Mais ce chiffre cache un fait encore plus important : les immigrants passent clairement au français quand ils s’installent au Québec. La loi 101 semble atteindre son but.
Plus de 51% des allophones (les gens qui ont une langue maternelle autre que le français ou l’anglais) parlent maintenant le français à la maison, comparativement à 39% en 1996. C’est significatif.
Mieux encore : loin de menacer la survie de l'héritage québécois, les immigrants renforcent le français au Québec. Notamment parce que le Québec choisit les deux tiers de ses immigrants, et qu'il les choisit dans des pays francophones comme le Maroc, l'Algérie, la France ou le Liban, par exemple.
Nos amis francos du reste du Canada ont moins de raisons de se réjouir : ils s’assimilent plus que jamais à la masse anglophone. Et les Canadiens, puisqu’on en parle, sont de moins en moins bilingues. What's new ?
Marco Fortier
129 commentaires 22:55 pm,
Propos... L'astuce de ce court extrait du chroniqueur Marco Fortier consiste à omettre une subtilité importante. L'augmentation des immigrants qui parlent français à la maison, sans être de langue maternelle «français ou l’anglais» (sic), est constituée principalement d'immigrants dont la culture n'est pas française. Mais arabe, africaine et créole. Et donc qu'ils n'ont pas une appartenance française, mais autre.
Cela veut dire que la culture française vient d'en prendre un coup et devient minoritaire à Montréal. Et, comme tous les autres immigrants, leurs enfants seront obligés d'apprendre l'anglo-américain à l'école française et les adultes devront s'intégrer aux «bailingue», comme les québécois de souche, pour décrocher un emploi à Montréal. Il s'agit donc d'allophones «bailingues» en plus de leur langue maternelle.
Le titre aurait du dire «Le français progresse à la maison...». Car à l'extérieur de la maison le «bailingue» sera la langue commune. Comme dans les cas des immigrants italiens, chinois, grecs, libanais. Des allophones qui changent de langue selon la langue de celui qui leur adresse la parole.
Si vous êtes sceptique ou réfractaire à cette thèse, vérifiez par association. Vérifiez quel est le pourcentage d'immigrants de langue autre que le français qui adoptent la langue de la majorité au Québec. Selon les chiffres de Gérald Larose c'est 47% adoptent le français et 53% adoptent l'anglo-américain. Cela, peut importe s'il y a 68% de francophones dans la RMR montréalaise et 82% au Québec. Comme quoi, la présence de 8% d'anglophones canadian au Québec attire encore 6 fois plus de transfert linguistique que son poids démographique.
Maintenant faites le calcul. Le nombre d'immigrants sera en hausse, de 40 à 55 milles l'an, pendant 20 ans selon les libéraux. Soit au total un million de nouveaux arrivants. Dans un tel contexte, que peut-on prédire pour l'avenir linguistique ?

Le PLQ et la baisse du français : la minimiser pour mieux régner
Statistique Canada publie aujourd’hui des données plus qu’inquiétantes sur l’état du français au Canada et au Québec et que font les libéraux de Jean Charest ? Ils sortent dans les médias en utilisant une stratégie bien simple : affirmer des propos complètement à l’opposé afin de minimiser l’impact du message que les Québécois reçoivent.
Sauf que là, ils font carrément preuve de culot en tentant une telle manipulation dans un dossier aussi fondamental qu’est celui de la langue officielle du Québec.
Le poids démographique des francophones au pays diminue, la proportion des Québécois dont le français est la langue maternelle passe sous la barre des 80% pour la première fois depuis 1931 et sous les 50% sur l’île de Montréal, et tout ce que la ministre responsable de la Charte de la langue française, Christine Saint-Pierre, trouve à dire est que ce sont de bonnes nouvelles.
Et que fait Yolande James, ministre de l’Immigration ? Elle en remet en disant que les choses vont très bien. Moi, j’appelle ça tromper les Québécois. C’est fou quand on y pense : Jean Charest s’en est sorti dans les médias en disant que c’est le projet de loi sur l’identité québécoise qui est honteux…
Comme le dit Martin Lemay, «ce n’est pas en passant le débat en dessous de la table qu’on va arriver à quelque chose».
http://blogue.pq.org/index.php/2007/12/04/le-plq-et-la-baisse-du-francais-la-minimiser-pour-mieux-regner/
Propos... Quel est la meilleure façon pour un parti politique de confondre les électeurs et se retrouver dans l'opposition ? R... Dire que c'est la faute de l'autre parti, afin que personne ne remarque que c'est la sienne.
Depuis l'ouverture du blogue du PSQ on ne cesse d'y voir des signes que le responsable est un novice qui ne connaît pas les politiques et l'historique du parti lorsqu'il était au gouvernement du Québec. Donc, ne sait trop pourquoi le PSQ a été foutu dans l'opposition en avril 2003.
Un responsable débutant qui n'a manifestement jamais vu et lu le forum politique de la cyberpresse, le forum du Conseil de la Souveraineté, le forum de la Saison des idée, le forum Politiquebec et qui n'a jamais fréquenté l'université Gilles Rhéaume ou Dom Cournoyer, quand les débats de la langue et de l'identité française faisaient rage. Pourtant, il ose utiliser le mot une «stratégie». Ah oui !...
Dans ce domaine de l'état de la langue française du Québec, ce que le recensement de mai 2006 nous indique ce sont les résultats, les progrès et les reculs de 1994 à 2006 aussi. Soit, après 9 ans sous la gouverne du Parti Québécois et 3 ans sous la gouverne du Parti Libéral.
Donc, quel est le parti qui a le plus influencé le résultat de ce recensement ? Les reculs de la culture et de langue française au Québec ?... La baisse et le remplacement des francophones de souche par des immigrants dans l’île de Montréal ?... Un rappel...
Durant les deux mandats du PSQ au gouvernement, de 1994 à 2003, vous souvenez-vous...
- Des deux coupures au budget de l’OLF ?
- De l'annulation de la Commission de la langue française ?
- Du maintient de l'obligation d'apprendre la langue et culture de l'anglo-saxon canadien à l'école française et aux collèges français du Québec, selon les paramètres de l'unité canadian ?
- Du maintient de l'obligation de réussir un examen d'anglo-américain, pour être admis au cégep de langue française ?
- Du déversement dans les bras des centrales syndicales, FTQ CSN CEQ CSD, la responsabilité d'appliquer l'usage du français, selon la Loi 101, sur les lieux de travail ?
- De la poursuite de la politique des deux sociétés d'accueil des immigrants, une française et l'autre de langue et culture anglo-américaine, au Québec ?
- Du renouvellement d'une entente de subvention avec la communautés juive ashkénaze, pour ses écoles et collèges privés de langue anglo-américaine, par le ministre André Boisclair ?
- De l'incapacité d'imposer que la langue des jeux vidéo vendus au Québec soit de même proportion que la démographie. Soit 80% française pour 20% autre, au lieu de l'actuelle 70% anglo-américaine pour 30% française.
- De la déclaration de Bernard Landry à Boston le jeudi 30 août 2001, à l'effet que le Québec est une société « bilingue » ? Comme au New Brunswick.
- D'une subvention de 97 millions accordée à l'unilingue Concordia pour son nouveau pavillon de la gestion Molson, approuvée par Bernard Landry ?
Si tous ces souvenirs semblent brosser un portrait qui soutient des politiques de «bailingues» et «biculturels», à l'image de l'unité canadian, vous avez raison. C'est tout à fait en accord avec les politiques de langue et culture fédéralistes du Parti Libéral.
Ça c'est le portrait des réalisations des membres et du Parti Québécois, tous «bailingues». Pourquoi aujourd'hui sont-ils surpris de la régression et minorisation de la langue et culture française à Montréal et s'attaquent aux libéraux, après y avoir contribué 9 ans sur 12 ans, soit 75% du temps ?
Aucune idée...
Encore aujourd'hui on ne sait même pas pourquoi les péquistes appellent toujours «Yolanda» James par «Yolande» James et «John» Charest par «Jean» Charest, même s'ils sont anglophones. Peut-être parce les péquistes admirent les libéraux, leurs carrières, leurs politiques et leurs succès, tout comme Bernard Landry le faisait.
Pour une réponse plus ample sur les contradictions flagrantes du PSQ, son blogue et ses politiques, il faudra demander aux dix groupes d'indépendantistes. Pourquoi sont-ils en désaccord et opposent les pratiques et les politiques du PSQ.

Battue à mort parce qu'elle refusait de porter le hidjab
Brampton, Ontario
En Ontario, un homme de 57 ans doit comparaître en cour ce mardi, à Brampton, soupçonné d'avoir battu à mort sa propre fille, une adolescente de 16 ans de Mississauga.
Selon des amis de la victime cités par la station radiophonique AM640, de Toronto, celle-ci avait de fréquentes disputes avec son père parce qu'elle refusait de porter le hidjab, le foulard islamique. Il semble qu'elle songeait depuis quelque temps à faire une fugue.
Avant son arrivée au domicile familial, lundi, la police régionale de Peel avait été informée par la centrale d'urgence 911 d'un appel précédent d'un homme qui affirmait avoir tué sa fille.
La jeune fille a rendu l'âme plus tard, à l'hôpital, après avoir été réanimée par des ambulanciers.
Cette nouvelle que je viens de lire dans Cybepresse me révolte, m'attriste et me dégoûte. Cette jeune fille voulait probablement se libérer de la pression qu’exerçait son père pour qu'elle se conforme à la religion musulmane. Elle en a payé de sa vie. Cet homme n'ira sans doute pas en prison, car au Canada la religion prévaut sur la vie. Beau pays ! Après ça, essayez de me convaincre que les femmes ne sont pas obligées de porter ce foulard !
La Presse Canadienne - 11 12 2007
Propos... Triste à mourir. Qui aurait cru voir ça un jour, comme bêtise humaine ? Les adeptes et défenseurs du multiculturalisme et de la liberté de religion n'avaient peut être jamais songé qu'un telle folie se produirait en Ontario, un jour ou l'autre.
Excepté, peut-être, ceux qu'on a récemment étiquetés de huberlus, d'arriérés ou pire. Les conseillers d'Hérouxville et leur code vie. Peut-être ont-ils plutôt agit par vision, prudence et précaution, même si tous se sont moqués d'eux.
Après la constatation de cet événement et en se remémorant les cas récents de problème de hidjab au soccer et au taekwondo, surtout pour des petites filles de 10 à 15 ans, on se demande tous si leur refus d'enlever le voile pour exercer leur sport, n'était pas dû au même type de menaces des adultes, qui les manipulent par la peur de représailles.

Québec maintient l'équilibre budgétaire
Grâce à la bonne performance de l'économie et au faible taux de chômage, Québec réussit à maintenir l'équilibre budgétaire.
En 2007-2008, en vertu des nouvelles règles en vigueur, le déficit budgétaire aurait atteint 663 millions $, mais Québec évite de faire sombrer les finances dans le rouge grâce notamment à des revenus additionnels non prévus de 588 millions $. C'est ce qu'a indiqué la ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, mardi, en rendant publics toute une série de documents visant à faire le point sur l'état de santé des finances publiques et celui de l'économie québécoise, six mois après le dépôt du dernier budget.
Pour 2006-2007, Québec affiche un léger surplus de 109 millions $.
Québec réussit donc à maintenir l'équilibre budgétaire, malgré le fait que le gouvernement devra désormais appliquer à la lettre les principes comptables généralement reconnus (PCGR), conformément aux demandes répétées du Vérificateur général, qui l'an dernier évaluait le déficit réel à plus de 5 milliards $.
La hausse des revenus enregistrée dans les coffres de l'État, conséquence directe des rentrées fiscales plus élevées que prévu grâce à une hausse marquée de la consommation, donne à Québec le feu vert pour annoncer une croissance des dépenses de programmes en 2008-2009, qui passera de 3 pour cent à 3,5 pour cent.
Pendant ce temps, la dette totale du Québec demeure très élevée, à 122 milliards $.
Jocelyne Richer
Québec - La Presse Canadienne - Le mardi 11 décembre 2007
Propos… Beau travail Monique !…
Que peut-on dire de plus ?… Les propos de l’opposition n’ont pas été rapportés par les médias et le blogue de l’illustre député Taillon est complètement muet à ce sujet. Tant pis pour l’opposition… Sur ce…
Bonne fin de semaine...
Libellés : Pele-mele
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